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Baudelaire, Charles (sous le nom de Baudelaire-Dufaÿs) Salon de 1846. Paris, Michel Lévy frères, 1846.
Estimate
30,000 - 40,000 EUR
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Description
- Baudelaire, Charles (sous le nom de Baudelaire-Dufaÿs)
- Salon de 1846.Paris, Michel Lévy frères, 1846.
In-12, 182 x 116 mm.
Cartonnage de l'époque, à la Bradel. Non rogné.
Édition originale.
Exemplaire portant un envoi autographe signé de l’auteur, au crayon, sur le faux-titre :
"À mon ami
Ch. Asselineau
Ch. Baudelaire ".
Cartonnage de l'époque, à la Bradel. Non rogné.
Édition originale.
Exemplaire portant un envoi autographe signé de l’auteur, au crayon, sur le faux-titre :
"À mon ami
Ch. Asselineau
Ch. Baudelaire ".
Provenance
Charles Asselineau (Vente de sa bibliothèque, Paris, 1875, n°67).
Literature
Exemplaire cité par Vicaire, I, 339.
Clouzot, 43 : « rare et très recherché ».
Catalogue Note
Dans sa biographie de Baudelaire, Charles Asselineau, qualifia cet ouvrage de « livre de haute esthétique ». L’écrivain Charles Asselineau (1820-1874) fut sans conteste le plus indéfectible ami de Baudelaire, dont il prononça l’éloge funèbre en 1867. Condisciple de Nadar, Asselineau avait rencontré Baudelaire un an avant la publication du présent volume, alors qu’ils écrivaient l’un et l’autre sur le Salon de 1845 : « Il faisait un Salon, moi aussi ; nous nous promenâmes ensemble dans les galeries. (…) Il m’apprit que son Salon paraîtrait en brochure et je lui promis d’en parler lors de la publication. » Ce fut le début d’une profonde amitié. Théodore de Banville, autre ami de Baudelaire, écrivit du reste à leur sujet dans une de ses Odes funambulesques : « On voit le doux Asselineau / Près du farouche Baudelaire... » Quand le poète tomba malade, c’est Asselineau qui lui obtint un secours financier. Puis, à sa mort, Asselineau fit publier un superbe article, le premier où était rendu hommage au génie du poète disparu. Enfin, il publia le magnifique et premier livre à la gloire du poète des Fleurs du Mal : Charles Baudelaire, sa vie et son œuvre (Lemerre, 1869). Enfin, Asselineau, avec l’aide de Banville, prépara pour l’éditeur Michel Lévy la publication des premières Œuvres complètes de Baudelaire, réalisant ce que le poète avait lui-même souhaité.
On ne connaît que six exemplaires du Salon du 1846 enrichis d’un envoi autographe de Baudelaire, dont un où le nom du destinataire a été effacé. Les cinq autres sont dédicacés à Poulet-Malassis, Achille Ricourt (directeur de L’Artiste), Nestor Songeon (fils d’un général d’Empire qui sera déporté pour ses opinions républicaines), Pougens et Asselineau. Ce dernier fut aussi un bibliophile au goût très sûr. Le catalogue de sa bibliothèque romantique fait encore référence aujourd’hui. [Voir le n° 39.]
Exemplaire comportant 8 corrections autographes au crayon de Charles Baudelaire : aux pp. VI et VII de la préface et aux pp. 76, 86, 89, 90, 95 et 127. Il s’agirait de l’exemplaire le plus corrigé. Claude Pichois, dans La Pléiade, indique trois autres exemplaires présentant des corrections manuscrites de Baudelaire, dont celui de Poulet-Malassis qui en compte quatre. L’exemplaire d’Achille Ricourt, provenant de la collection Sickles (4e partie, novembre 1990, n° 1023) en comporte 5.
On ne connaît que six exemplaires du Salon du 1846 enrichis d’un envoi autographe de Baudelaire, dont un où le nom du destinataire a été effacé. Les cinq autres sont dédicacés à Poulet-Malassis, Achille Ricourt (directeur de L’Artiste), Nestor Songeon (fils d’un général d’Empire qui sera déporté pour ses opinions républicaines), Pougens et Asselineau. Ce dernier fut aussi un bibliophile au goût très sûr. Le catalogue de sa bibliothèque romantique fait encore référence aujourd’hui. [Voir le n° 39.]
Exemplaire comportant 8 corrections autographes au crayon de Charles Baudelaire : aux pp. VI et VII de la préface et aux pp. 76, 86, 89, 90, 95 et 127. Il s’agirait de l’exemplaire le plus corrigé. Claude Pichois, dans La Pléiade, indique trois autres exemplaires présentant des corrections manuscrites de Baudelaire, dont celui de Poulet-Malassis qui en compte quatre. L’exemplaire d’Achille Ricourt, provenant de la collection Sickles (4e partie, novembre 1990, n° 1023) en comporte 5.