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Baudelaire, Charles Les Fleurs du Mal. Texte de 1861. (2e édition corrigée par Baudelaire) avec les pièces condamnées (texte original), le supplément de la 3e édition, les Épaves et une introduction de Paul Valéry. Paris, Payot, 1926.
Estimate
4,000 - 6,000 EUR
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Description
- Baudelaire, Charles
- Les Fleurs du Mal. Texte de 1861. (2e édition corrigée par Baudelaire) avec les pièces condamnées (texte original), le supplément de la 3e édition, les Épaves et une introduction de Paul Valéry.Paris, Payot, 1926.
In-8 couronne, 188 x 118 mm. 20 reproductions de dessins hors texte de Baudelaire.
Broché, couverture imprimée. Bon état.
Papier un peu jauni.
Nouvelle édition, dont il a été tiré 100 exemplaires sur vélin de Rives et 20 sur Hollande. Le texte d’introduction de Paul Valéry, Situation de Baudelaire, avait déjà été publié en 1924.
Précieux exemplaire d’André Breton, dans lequel celui-ci, en compagnie de Paul Éluard, a attribué une note sur 20 (ou – 20) à la plupart des poèmes du recueil.
Les notes au crayon sont précédées de la lettre « E » pour Éluard et « B » pour Breton.
Une note autographe signée à l’encre noire sur la page de faux-titre indique : « Les notes au crayon, de la main d’Éluard, répondent à ses appréciations et aux miennes autour des années 30. / André Breton ».
Broché, couverture imprimée. Bon état.
Papier un peu jauni.
Nouvelle édition, dont il a été tiré 100 exemplaires sur vélin de Rives et 20 sur Hollande. Le texte d’introduction de Paul Valéry, Situation de Baudelaire, avait déjà été publié en 1924.
Précieux exemplaire d’André Breton, dans lequel celui-ci, en compagnie de Paul Éluard, a attribué une note sur 20 (ou – 20) à la plupart des poèmes du recueil.
Les notes au crayon sont précédées de la lettre « E » pour Éluard et « B » pour Breton.
Une note autographe signée à l’encre noire sur la page de faux-titre indique : « Les notes au crayon, de la main d’Éluard, répondent à ses appréciations et aux miennes autour des années 30. / André Breton ».
Literature
Talvart, I, 288.
Catalogue Note
Baudelaire incarna toujours pour Breton le « premier amour » poétique et celui par qui il reçut la révélation de la poésie. L'admiration vouée à cette figure tutélaire fut sujette à variations et débats d’appréciations entre les deux « frères » surréalistes, Breton et Éluard. Si parfois leurs suffrages s’accordent dans l’admiration donnant « 20/20 » à l’Invitation au voyage ou La Mort des Amants, on remarque que les appréciations négatives l’emportent et que de très nombreux poèmes sont notés « -20 » (surtout par Breton, nettement plus sévère qu’Éluard), comme La Musique ou Spleen. Parfois, leurs avis divergent beaucoup, comme sur À une mendiante rousse auquel Breton n’a accordé qu’un 1/20 et Éluard un très honorable 15.