Alfred de Dreux

A. Marchand, 'Le romantisme et la peinture équestre', in La revue hippique, Tattersall français, no. 24, 1950, p. 519, repr.

L'Eventail, December 1988

M.-C. Renauld, Alfred De Dreux, Arles 2008, p. 44, Inv. mcR 181, repr.

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A. Marchand, 'Le romantisme et la peinture équestre', dans La revue hippique, Tattersall français, n° 24, 1950, p. 519, repr.

L'Eventail, décembre 1988

M.-C. Renauld, Alfred De Dreux, Arles, 2008, p. 44, Inv. mcR 181, repr.

Château de Maisons-Laffitte, Alfred De Dreux, May-July 1928

Paris, Galerie Charpentier, Chevaux et cavaliers, 1948, no. 9

Paris, Galerie La Cymaise, Alfred De Dreux, September-October 1988

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Château de Maisons-Laffitte, Alfred De Dreux, mai-juillet 1928

Paris, Galerie Charpentier, Chevaux et cavaliers, 1948, n° 9

Paris, Galerie La Cymaise, Alfred De Dreux, septembre-octobre 1988

Alfred de Dreux is famous for his equestrian portraits and his remarkable ability to capture the individuality of his equine and human subjects, as is perfectly illustrated in this Young Scotsman on horseback.

After accompanying King Louis-Philippe on an official trip to England in 1844, De Dreux visited England many times. In 1848, after following the king into exile in England, his career received a boost from the patronage of Henri d’Orléans. In 1850, he painted Lady Alice and Lady Blanche Egerton with three dogs (lot 59) which was exhibited and much admired at the Royal Academy. After this, he received many commissions, certainly including the present painting.

Painted in the 1850s, this painting is the work of a mature artist who has completely mastered his art. The elegance of the rider is reinforced by the hieratic pose of the young Scotsman and his equally young horse. Horses are regularly posed in this way in De Dreux’s work, allowing the artist to describe the anatomy of the animal in the most accurate and detailed way possible. The setting, which is often muted in the artist’s works, always consists of a harmonious background against which the central figures can stand out. Here, the artist has paid particular attention to the setting, since it plays a significant role in evoking a typical Scottish landscape. The subtlety of the drawing and of the palette confirm De Dreux’s exceptional talent.

This young Scotsman on horseback is a perfect example of the timeless elegance and sophistication of the artist’s works, whose appeal goes far beyond the circle of connoisseurs of equestrian painting. 

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Alfred de Dreux est célèbre pour ses portraits équestres et sa remarquable capacité à capturer l’identité des sujets équins et humains comme l’illustre parfaitement ce Jeune Ecossais à cheval.

Après avoir accompagné le roi Louis-Philippe en 1844 en voyage officiel en Angleterre, De Dreux séjourne à de nombreuses occasions en Angleterre. En 1848, après avoir suivi le roi en exil en Angleterre, sa carrière connaît un tournant grâce notamment à la protection d’Henri d’Orléans. Il peint notamment en 1850 Lady Alice et Lady Blanche Egerton avec trois chiens (lot 59) qui est exposé et admiré par de nombreux spectateurs à la Royal Academy. Il reçoit par la suite de nombreuses commandes dont ce tableau fait certainement partie.

Réalisé dans les années 1950, ce tableau est l’œuvre d’un artiste mature maîtrisant parfaitement son art. L’élégance du cavalier est renforcée par la pose hiératique du jeune écossais et de sa monture, jeune également. On retrouve régulièrement dans l’œuvre de De Dreux cette pose du cheval qui permet à l’artiste de décrire au mieux et avec le plus de précisions l’anatomie de l’animal portraituré. Le décor, souvent discret dans les œuvres de l’artiste, constitue toujours une toile de fond harmonieuse pour mettre en avant les personnages centraux, ici, l’artiste y a apporté ici une attention toute particulière car il joue un rôle significatif en évoquant les paysages typiques de l’Ecosse.

La subtilité du dessin et de la palette employée témoignent de l'habileté exceptionnelle de De Dreux.

Ce jeune écossais à cheval est un parfait exemple de l'élégance et de la sophistication intemporelle des œuvres de l’artiste qui séduisent bien au-delà du cercle des amateurs de peinture équestre.