Art d'Afrique, d'Océanie, d'Indonésie et des Amériques
Art d'Afrique, d'Océanie, d'Indonésie et des Amériques
Lot Closed
December 16, 02:02 PM GMT
Estimate
30,000 - 40,000 EUR
Lot Details
Description
Pendentif en or, Diquis, ca. 800-1500 AP. J.-C.
haut. 10,5 cm ; 4 1/6 in
Fine Diquis Gold Figural Pendant, ca. AD 800-1500
Collection privée, active dans les années 1960-1970
Sotheby’s, New York, 9 mai 2006, n° 125, reprod. en couv., consigné par les précédents
Collection privée nord américaine, acquis lors de la précédente vente
Les ornements en or réflétaient le statut politique et social et ou religieu des dignitaires dans les anciennes cultures d'Amérique centrale. Les disques d'or étaient portés pour être visibles de loin lors des grandes cérémonies publiques, tandis que les pendentifs figurant souvent un motif animalier comme celui-ci étaient réservés aux audiences avec un cacique et faisait référence à la prérogative du pouvoir.
La figure composite forte et fière de l'aigle harpie et du corps humain est un pendentif de prestige réservé aux personnalités de haut rang et représente un animal totémique vénéré. L'aigle harpie, Harpia harpyja, est en effet considéré comme le plus puissant des oiseaux de proie de la forêt tropicale. Ce pendentif dense souligne la grandeur et la force de l'envergure de ses ailes, de son bec puissant et de ses pattes.
La figure se tient debout, les talons reposant sur une plate-forme évoquant les larges plumes de la queue, les ailes fortement arquées sont garnies de plumes sur la partie inférieure, le torse arrondi présente un ventre gonflé et un sexe masculin, les grands yeux arrondis sont flanqués d'un bandeau à volutes qui s'étend sous le menton et le bec ouvert, le sommet de la tête présente des touffes courtes et bouclées ; l'arrière du cou présente une boucle tressée pour la suspension.
Voir Julie Jones, Michael Kan et Michael Snarskis (ed.), Between Continents/ Between Seas, Precolumbian Art of Costa Rica, New York, 1981, p. 221, cat. n° 250.
Gold ornaments were a primary form of promoting political and social standing and religious concepts among the ancient Central American cultures. While glistening discs of gold could be seen from afar in large public ceremonies, seeing the detail of a cast pendant during an audience with a cacique, was a reminder of the prerogative of power.
The strong and proud composite figure of the harpy eagle and human body, is a powerful pendant of prestige. The harpy eagle, Harpia harpyja, is considered the strongest bird of prey in the tropical rain forest. This densely cast pendant emphasizes the grandeur and force of the wide wing-span and powerful beak and legs. It represents a revered totemic animal and was worn by a dignitary of the society.
The figure stands with taloned feet on a platform emulating the wide tailfeathers, with the sharply arched wings trimmed by feathers along the lower perimeter, the rounded torso has a full bulging belly and male sex, the large rounded eyes are flanked by a scrolled band that extends under the chin and the open beak, the top of the head has short curled and looped tufts; the back of the neck has a braided loop for suspension.
See Julie Jones, Michael Kan and Michael Snarskis, eds., Between Continents/ Between Seas, Precolumbian Art of Costa Rica, New York, 1981, p. 221, cat. no. 250.