Jan Symonsz. Pynas

Anonymous sale, Paris, Me Ferri, 13-14 June 1977.

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Vente anonyme, Paris, Me Ferri, 13-14 Juin 1977.

This work, which is in good condition, is a significant addition to the very restricted group of paintings that can be reliably attributed to Jan Pynas. Signed and dated 1625, it was painted after Pynas returned from Rome, which he visited in 1605 with Pieter Lastman (1583-1633), and where he established, alongside his brother Jacob (circa 1592-1650) and his brother-in-law Jacob Tengnagel (circa 1584-1631), a group of artists whose painting prefigured the art of Rembrandt (1606-1669): they are known today as the Pre-Rembrandtists.

There are two other known paintings by Pynas of the same subject: one was executed in 1605 (Aschaffenburg, Staatsgalerie im Schloß Johannisburg ; inv./cat. no. 6499), the second circa 1615 (Philadelphia, Philadelphia Museum of Art; inv. cat. 471).

This version – the latest since it is dated 1625 – is also the most finished, the most accomplished, the most ambitious. A more mature sense of narrative renders the composition less anecdotal and more dynamic, while the figures have a new breadth which recalls Rembrandt's early manner, when he was still in Leyden. A comparison with a work such as the Stoning of St Stephen (fig. 1, Lyon, Musée des Beaux-Arts, inv. A 2735), painted by Rembrandt that same year, indicates the close relationship between the two artists, both of whom were influenced by Pieter Lastman.

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L’œuvre, qui nous est parvenue dans un bel état de conservation, est un ajout significatif au corpus, très restreint, des œuvres de Jan Pynas dont l’attribution est certaine. Signée et datée de 1625, elle est peinte après le retour de Pynas de Rome, où il s’était rendu en 1605 avec Pieter Lastman (1583-1633), et où il avait, aux côtés de son propre frère Jacob (vers 1592-1650) et de son beau-frère Jacob Tengnagel (vers 1584-1631), formé un groupe d’artistes dont la peinture préfigure l’art de Rembrandt (1606-1669) et que l’on nomme encore aujourd’hui les Pré-rembranesques.

L’on connaît deux autres tableaux du même sujet exécutés par Pynas : l’un en 1605 (Aschaffenburg, Staatsgalerie im Schloß Johannisburg ; inv./cat.n°6499), le second vers 1615 (Philadelphie, Philadelphia Museum of Art ; inv. cat. 471).

Cette version-ci, la dernière chronologiquement puisqu’elle porte la date de 1625, est également la plus aboutie, la plus accomplie, la plus ambitieuse. Le sens de la narration s’est affiné, rendant la composition moins anecdotique, plus dynamique, et les figures ont pris une ampleur nouvelle qui n’est pas sans rappeler la première manière de Rembrandt, alors que celui-ci est encore à Leyde. La parenté avec une œuvre comme La Lapidation de saint Etienne (fig. 1 Lyon, Musée des Beaux-Arts, inv. A 2735), peinte par Rembrandt la même année, témoigne de la proximité des deux artistes, qui ont tous deux subi l’influence de Pieter Lastman.

Fig. 1 Rembrandt, La Lapidation de saint Etienne © Lyon MBA – Photo Alain Basset.