Ramón Casas y Carbo

Mª Ángeles Rocamora, Barcelona;

Francisco Godia Collection, Barcelona, no.inv. 207.

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Mª Ángeles Rocamora, Barcelone ;

Collection Francisco Godia, Barcelone, nº inv. 207.

Pèl & Ploma, no.58, Barcelona 15 August 1900, p. 6, repr.;

Cat. exh. Ramón Casas, 1866-1932, Exposición Antológica, Academia de Bellas Artes de Sabadell, Sabadell, 1973, p. 21;

A. Alcolea Albero, Ramón Casas, Sabadell, 1990, p. 348 repr.;

I. Coll, Ramón Casas. Una vida dedicada a l'art. Catàleg raonat de l'obra pictòrica, Barcelona 1999, pp. 344-345, cat. 382;

I. Coll, Una vida dedicada al arte Ramón Casas(1866-1932). Catálogo razonado, Murcia 2002, pp. 306-307, cat. 376. 

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Pèl & Ploma, nº 58, Barcelone, 15 août 1900, p. 6, repr. ;

Cat. exp. Ramón Casas, 1866-1932, Exposición Antológica, Academia de Bellas Artes de Sabadell, Sabadell, 1973, p. 21 ;

A. Alcolea Albero, Ramón Casas, Sabadell, 1990, p. 348 repr. ;

I. Coll, Ramon Casas. Una vida dedicada a l'art. Catàleg raonat de l'obra pictòrica, Barcelone, 1999, pp. 344-345, cat. 382 ;

I. Coll, Una vida dedicada al arte Ramon Casas (1866-1932). Catálogo razonado, Murcia, 2002, pp. 306-307, cat. 376. 

Like the preceding painting, this work formed part of the scheme of large decorative panels on the theme of the four seasons in the dining room of the family home belonging to Ramon Casas in Barcelona. The present painting is a fragment of the panel depicting summer. The two figures in the painting are wearing summer clothes suitable for a day in the countryside. The woman is dressed in a simple skirt and white blouse, while the man is attired a little more elegantly, with a bow tie and a mauve cummerbund – as well as a more informal straw boater. This type of hat, originally Venetian, became a favourite of the leisured classes at the beginning of the last century. The couple could be Casas’s elder sister, Montserrat, and his brother-in-law Eduardo Nieto. The dog is easier to identify: it is surely Ramon Casas’s own dog, called Ziem. The entire composition was reproduced in no. 58 of the journal Pèl & Ploma, 15 August 1900, and we are thus able to date the work fairly accurately between 1898, when the building was completed, and the publication date of this edition. The caption to the photograph reads: ‘L’ISTIU [‘summer’ in Catalan], a glimpse of the décor in the Menjador de Can Casas’. In a cut-out space beneath the wild oleanders, which based on the architectural adaptations probably corresponded to the original shape of the ceiling, the journal’s editors added a few lines by Joan Maragall that chime with the décor : ‘The promises of April were kept beneath the paternal heat of the sun: fruits have sweetened and the month of July is filled with love’.

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Cette œuvre comme la précédente faisait partie d'un des grands panneaux décoratifs sur le thème des saisons de la salle à manger de la maison familiale de Ramon Casas à Barcelone. Notre tableau est un fragment du panneau consacré à l'été. Les deux personnages du tableau sont habillés de manière estivale pour une journée à la campagne, La femme porte une jupe simple et un chemisier blanc et l’homme un costume un peu plus élégant avec un nœud papillon et une ceinture lilas. Il porte également un chapeau plus informel de style canotier à bord plats en paille rigide. Ce chapeau d'origine vénitienne s’est popularisé dans les classes aisées au début du siècle dernier. Ce couple pourrait être la sœur aînée de Casas, Montserrat, et son beau-frère Eduardo Nieto. Le chien est plus facilement identifiable, il s’agit sûrement de celui du peintre qu’il avait appelé Ziem. L’ensemble de la composition a été reproduit dans le numéro 58 de la revue Pèl & Ploma, du 15 août 1900 (fig .1). Ce qui permet de dater assez précisément l’œuvre entre 1898, année de la remise du bâtiment a été et la date de la parution de ce numéro.

La légende de la photographie indique : "L'ISTIU [l’été en catalan], fragment du décor du Menjador de Can Casas". Dans l'espace découpé sous les lauriers roses sauvages, qui correspondait sans doute à la forme originale du plafond en raison de son ajustement architectural, les rédacteurs de la Revue cite quelques vers de Joan Maragall en accord avec ce décor : "Les promesses d'avril ont été tenues

sous l'ardeur paternelle du soleil : les fruits sont sucrés et tout amour remplit le mois de juillet."