Addiction | Benjamin Steinitz

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View full screen - View 1 of Lot 40. A PAIR OF JAPANESE-STYLE GILT-BRONZE AND NIELLOED SILVER CANDLESTICKS BY CHRISTOFLE, PARIS, LATE 19TH CENTURY, AFTER A DESIGN BY EMILE RIEBER | PAIRE DE FLAMBEAUX JAPONISANTS EN BRONZE DORE ET ARGENT NIELLE PAR CHRISTOFLE, PARIS, FIN DU XIXE SIECLE, SUR UN MODELE D’EMILE RIEBER.

A PAIR OF JAPANESE-STYLE GILT-BRONZE AND NIELLOED SILVER CANDLESTICKS BY CHRISTOFLE, PARIS, LATE 19TH CENTURY, AFTER A DESIGN BY EMILE RIEBER | PAIRE DE FLAMBEAUX JAPONISANTS EN BRONZE DORE ET ARGENT NIELLE PAR CHRISTOFLE, PARIS, FIN DU XIXE SIECLE, SUR UN MODELE D’EMILE RIEBER

Lot Closed

July 23, 01:49 PM GMT

Estimate

15,000 - 25,000 EUR

Lot Details

Description

A PAIR OF JAPANESE-STYLE GILT-BRONZE AND NIELLOED SILVER CANDLESTICKS BY CHRISTOFLE, PARIS, LATE 19TH CENTURY, AFTER A DESIGN BY EMILE RIEBER


height 10 in

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PAIRE DE FLAMBEAUX JAPONISANTS EN BRONZE DORE ET ARGENT NIELLE PAR CHRISTOFLE, PARIS, FIN DU XIXE SIECLE, SUR UN MODELE D’EMILE RIEBER


à décor de fleurs sur fond noir ; une base ajourée vermillon ; chaque flambeau marqué, l’un 716884 et l’autre 716885 decorated with flowers on black ground ; on a pierced red lacquered base ; each candelstick marked, 716884 and 716885


Haut. 25,5 cm

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Emile Rieber (1826-1893), chef de l’atelier de dessins et de compositions de la maison Christofle de 1865 à 1878 

Surnommé le grand prêtre du Japonisme, Emile Reiber fut l’un des plus éminents adeptes de ce mouvement qui marqua considérablement le domaine des Arts décoratifs au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Il fut l’un des rares artistes de son temps à étroitement associer sa carrière à l’essor de l’industrialisation pour mettre en pratique ses connaissances et ses idées. Reiber fut engagé en 1865 par la Maison Christofle et y resta treize ans. Des quelques mille cinq cents dessins qu’il aurait exécutés pour elle, plusieurs centaines d’entre eux sont toujours aujourd’hui précieusement conservés dans les archives de la Maison. A travers ses dessins, Reiber fut à la source de certains des plus beaux morceaux de bravoures créés dans les ateliers Christofle et exposés aux différentes Expositions Universelles. Citons à titre d’exemples, le spectaculaire meuble monumental de la bulle de l’Immaculée Conception ou encore le surtout de table du duc de Santonia, présentés en 1878. Reiber donna surtout toute la pleine mesure de son génie inventif et de sa fantaisie dans la création d’objets d’art polychromes, dont les premiers exemples semblent dater de 1867. C’est en particulier à travers ces créations que se manifesta de plus en plus nettement son amour pour les arts du Japon. L’Exposition Universelle de 1867, au cours de laquelle le Japon exposa 1308 numéros, le Musée Oriental, qui regroupa à partir de 1869, nombre de meubles et objets d’art asiatiques provenant de collections privées parisiennes, et surtout les mille cinq cents bronzes rapportés du Japon par Cernuschi et présentés au Palais de l’Industrie en 1873, y contribuèrent pour beaucoup.

Henri Bouilhet nous raconte, que pendant cette dernière exposition, celle de Cernuschi, Reiber passa, pendant plus de quinze jours, « toutes ses matinées à dessiner au Palais de l’Industrie et rapportait de ses séances les plus savoureux croquis qui devaient lui rendre tant de services dans les adaptations qu’il allait en faire dans la maison Christofle. De retour à son atelier, dans l’après-midi, il traduisait ses impressions dans une série de croquis qui démontraient qu’il ne se contentait pas de ses copies, mais qu’il était habile à les transformer en inventions nouvelles admirablement adaptées à nos goûts et à nos usages ».