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Livres anciens (lots 1 à 27)

Longus

Les amours pastorales de Daphnis et Chloé. [Paris], 1718. In-8. Mar. rouge de l'ép. Ed. dite du Régent.

Lot Closed

March 1, 01:17 PM GMT

Estimate

2,000 - 3,000 EUR

Lot Details

Description

Livres anciens (lots 1 à 27)


Longus

Les Amours pastorales de Daphnis et Chloé (traduites du grec par Amyot)

[Paris], 1718.


Petit in-8 (157 x 120 mm). Maroquin rouge, triple filet doré en encadrement, dos à nerfs orné de fers dorés, dentelle intérieure, tranches dorées (Reliure de l'époque).

Rares rousseurs. Plats très légèrement tachés et frottés.


Exemplaire de l’édition dite du "Régent" en maroquin rouge de l’époque.


Ravissante édition illustrée d’un frontispice par Coypel gravé par Benoit Audran, d'un bandeau de Scotin et de 28 figures hors texte gravées par Audran dont 13 sur double page montées sur onglets, d'après les tableaux de Philippe d’Orléans, la plupart datés de 1714.


Elle a été tirée à peu d’exemplaires, très probablement réservés par le Régent pour être donnés en présent. Le nombre de 250 exemplaires est parfois indiqué, en raison de la note manuscrite figurant dans l’exemplaire du marquis de Beringhen, conservé à la BnF.

À la fin de l’ouvrage, comme dans de nombreux autres de ce tirage, figure la gravure "aux petits pieds" attribuée à Caylus et datée de 1728.


Bien avant de devenir régent, Philippe d’Orléans, qui s’adonnait à la peinture, fut un grand amateur d’art et admirateur du travail d’Antoine Coypel et de son fils, artistes dont il suivit avec intérêt le travail. Saint-Simon, dans ses Mémoires secrets de la Régence, évoque sa connaissance et son goût pour l’art : "Il peignoit presque toute l'après-dînée à Versailles et à Marly. Il se connoissoit fort en tableaux, il les aimoit, il en ramassoit et il en fit une collection qui en nombre et en perfection ne le cédoit pas aux tableaux de la couronne".


Philippe d'Orléans s'intéressa à l'idylle pastorale de Longus dès 1712 : il en résulta un cycle d'une vingtaine de tableaux, figurant dans l'inventaire après décès du Régent, qui ornaient les murs du château de Bagnolet, la résidence d'été de sa famille.

Cote ancienne de bibliothèque à l'encre rouge "f n° 69" au verso du premier feuillet blanc.

Cohen, 648-650.


M. Grivel. "Le Régent et Daphnis et Chloé", in Cahiers Saint Simon, n° 34, 2006.