Ignacio Zuloaga

Ignacio Zuloaga collection;

Thence by descent to the present owner.

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Collection Ignacio Zuloaga ;

Par descendance au propriétaire actuel.

E. Lafuente-Ferrari, La vida y el arte de Ignacio Zuloaga, Barcelona 1990, p. 526, no.696.

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E. Lafuente-Ferrari, La vida y el arte de Ignacio Zuloaga, Barcelone, 1990, p. 526, n° 696.

Originally Basque, Ignacio Zuloaga settled in Paris in 1889 and studied in Eugène Carrière’s studio. He was lodging at this time with Santiago Rusiñol and Pablo Uranga and gathered around him a group of influential friends and acquaintances, including Ramon Casas, Edgar Degas, Henri de Toulouse-Lautrec, Paul Gauguin and Auguste Rodin.

Throughout his career, Zuloaga went backwards and forwards between France and Spain, for which he felt a particular fondness. Once his career was established – largely thanks to the support of the Galerie Georges Petit – and he was settled in Montmartre, married and a father, he worked in Paris in the winter and part of the summer and spent the rest of the year in Spain, in Madrid, Segovia or Eibar.

This appealing Portrait of a Madrileña, whose cultural identity is clearly expressed, bears witness to the artist’s love of Spain, its traditions and its folklore. The model stands out against the artfully textured neutral background and her black clothing, whose transparent quality is subtly rendered, contrasting with the madrileña’s lightly bronzed flesh tones and red lips. 

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D’origine basque, Ignacio Zuloaga s'installe à Paris en 1889 pour étudier dans l'atelier d'Eugène Carrière, à cette époque il loge chez Santiago Rusiñol et Pablo Uranga et se constitue un groupe d'amis et de connaissances influents, dont Ramon Casas, Edgar Degas, Henri de Toulouse-Lautrec, Paul Gauguin ou encore Auguste Rodin.

Au fur et à mesure de sa carrière Zuloaga effectue des allers et retours entre la France et l’Espagne, qu’il apprécie particulièrement, tant et si bien qu’une fois sa carrière établie, notamment grâce à l’appui de la Galerie Georges Petit, marié, père de famille et installé à Montmartre, il travaille à Paris l’hiver et une partie de l’été et le reste de l’année en Espagne à Madrid, Ségovie ou encore Eibar.

Ce séduisant Portrait d’une madrilène à l’identité culturelle marquée témoigne de l’amour de l’artiste pour l’Espagne, ses traditions et son folklore. Le modèle est mis en valeur par le fond neutre élégamment texturé et le vêtement noir dont le transparent est subtilement rendu, qui contrastent avec la carnation délicatement halée de la madrilène et le rouge de ses lèvres.