Tableaux Dessins Sculptures 1300-1900, Session I

Tableaux Dessins Sculptures 1300-1900, Session I

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Dominique Louis Féréol Papety

The odalisque

Auction Closed

June 15, 02:40 PM GMT

Estimate

20,000 - 30,000 EUR

Lot Details

Description

Dominique Louis Féréol Papety

Marseille 1815 - 1848

The odalisque


Oil on canvas

147,6 x 196,8 cm ; 58⅛ by 77½ in.

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Dominique Louis Féréol Papety

Marseille 1815 - 1848

L'Odalisque


Huile sur toile

147,6 x 196,8 cm ; 58⅛ by 77½ in.

Veuillez noter que les dimensions dans le catalogue imprimé ont été inversées : les dimensions correctes sont 147,6 x 196,8 cm ; 58 1/8 by 77 1/2 in. Please note that the dimensions in the printed catalogue have been inverted: the correct dimensions are 147,6 x 196,8 cm ; 58 1/8 by 77 1/2 in.

Richard Wallace Collection;

His sale, Paris, Hôtel Drouot, 2-3 March 1857, lot 65;

Jules Lecomte, 1861;

Sale C..., 1934, lot 97.

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Collection Richard Wallace ;

Sa vente, Paris, Hôtel Drouot, 2-3 mars 1857, lot 65 ;

Cabinet de Jules Lecomte, 1861 ;

Vente des C..., 1934, lot 97.

J.-M. Leniaud, Procès-verbaux de l'Académie des Beaux-Arts, Paris 1835-1839, tome sixième, p. 507;

L. de Cormenin, 'Les jeunes morts', in Revue de Paris, Paris, December 1851, p. 102;

F. Tamisier, Dominique Papety, sa vie et ses œuvres, étude biographique et littéraire, Marseille 1857, p. 8;

F. Legendre, 'Echos de Paris', in Le Figaro, Paris, 25 April 1858, no.333, p. 7;

« Pigalle », 'Courrier de Paris', in Le Figaro, Paris, 7 March 1861, no.632, p. 2;

C. Blanc, Histoire des peintres de toutes les écoles, Paris 1883-1884, tome 3, p. 69;

F. Servian, Papety d'après sa Correspondance, ses œuvres, et les Mœurs de son temps, Marseille 1912, pp. 17-18.

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J.-M. Leniaud, Procès-verbaux de l’Académie des Beaux-Arts, Paris, 1835-1839, tome sixième, p. 507 ;

L. de Cormenin, 'Les jeunes morts' in Revue de Paris, Paris, décembre 1851, p. 102 ;

F. Tamisier, Dominique Papety, sa vie et ses œuvres, étude biographique et littéraire, Marseille, 1857, p.8 ;

F. Legendre, 'Echos de Paris', in Le Figaro, Paris, 25 avril 1858, n°333, p. 7 ;

« Pigalle », 'Courrier de Paris', in Le Figaro, Paris, 7 mars 1861, n°632, p. 2 ;

C. Blanc, Histoire des peintres de toutes les écoles, Paris, 1883-1884, tome 3, p. 69 ;

F. Servian, Papety d’après sa Correspondance, ses œuvres, et les Mœurs de son temps, Marseille, 1912, pp. 17-18.

Rome, Villa Médicis, April 1839;

Paris, École des Beaux-Arts, October 1839;

Marseille, Exposition des Beaux-Arts, 1861;

Paris, Galerie Martinet, 1861.

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Rome, Villa Médicis, avril 1839 ;

Paris, École des Beaux-Arts, octobre 1839 ;

Marseille, Exposition des Beaux-Arts, 1861 ;

Paris, Galerie Martinet, 1861.

Dominique Papety, considered one of the most promising artists of his generation, had a classical training marked by the influence of Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867). Showing precocious talent, he trained with the painter Augustin Aubert (1781-1857) and exhibited at a very young age in Marseille, the city of his birth, before moving to Paris join Léon Cogniet's studio (1794-1880) at the Ecole des Beaux-Arts. He won the Prix de Rome when he was only twenty-one, allowing him to become a boarder at the Villa Medici. He stayed in Italy from 1837 to 1842 and Ingres, who was at that time Director of the French Academy, followed his development with a keen interest. The works Papety sent back from Rome attracted attention, especially this Odalisque painted in 1839, during his second year at the Villa Medici.


This monumental work shows a nude young woman lying on a leopard skin in a room decorated all'antica. In the background, another woman combs out her hair over a basin. The reports of the Académie des Beaux-Arts heaped praise on the modelling, the line and the graceful execution of the principal figure.


'His Recumbent Odalisque, with its strong line and admirable grey tone, marks a departure from his preoccupation with Ingres'. So wrote Louis de Cormenin in the Revue de Paris in 1851, two years after Dominique Papety's premature death. In his Histoire des peintres de toutes les écoles, Charles Blanc also described this painting as one of the artist's most important works, on a level with The Dream of Happiness in the Musée Antoine Vivenel in Compiègne (inv. DO 2014 1, V 46.B 91) and The Virgin of Consolation in the Musée des Beaux-Arts de Marseille (inv. 196).


The painting was first owned by Sir Richard Wallace (1818-1890), who bought it while the artist was alive. In 1857, when part of the Richard Wallace collection was sold at the Hôtel Drouot, the Odalisque passed into the hands of a former theatre director. In 1858, it was acquired by the journalist and novelist Jules Lecomte who exhibited it several times in Paris and Marseille, declaring the work to be 'one of the most beautiful pieces of modern painting'.

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Dominique Papety, considéré comme l’un des artistes les plus prometteurs de sa génération, suit une formation classique marquée par l’influence de Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867). Manifestant un talent précoce, il se forme auprès du peintre Augustin Aubert (1781-1857) et expose très tôt à Marseille, sa ville natale, avant de s’installer à Paris pour intégrer l’atelier de Léon Cogniet (1794-1880) à l’Ecole des Beaux-Arts. À seulement 21 ans, il remporte le prix de Rome qui lui ouvre les portes de la Villa Médicis. Il séjourne en Italie entre 1837 et 1842 où Ingres, alors directeur de l’Académie de France, suit son évolution avec beaucoup d’enthousiasme. Les envois de Rome de Papety sont remarqués, notamment cette Odalisque qu’il réalise en 1839, au cours de sa deuxième année à la Villa Médicis.


Cette œuvre monumentale représente une jeune femme nue, allongée sur une peau de léopard dans un appartement décoré à l'antique. Au second plan, une autre femme se tient devant un bassin et démêle sa chevelure. Les rapports de l'Académie des Beaux-Arts ne tariront pas d'éloges sur le modelé, le dessin et la grâce d'exécution dont témoigne la figure principale. La dette envers Ingres paraît évidente, aussi bien par le sujet que par son traitement.


« Son Odalisque couchée, d'un dessin ferme et d'un admirable ton gris, marque le passage de sa préoccupation ingresque. » Louis de Cormenin écrit ces mots dans la Revue de Paris en 1851, deux ans après la mort prématurée de Dominique Papety. Dans son Histoire des peintres de toutes les écoles, Charles Blanc évoquera également cette œuvre comme l'un des principaux ouvrages de l'artiste, au même titre que le Rêve de bonheur du musée Antoine Vivenel à Compiègne (inv. DO 2014 1, V 46.B 91) et que La Vierge consolatrice du musée des Beaux-Arts de Marseille (inv. 196).


Le tableau a d’abord appartenu à Sir Richard Wallace (1818-1890), qui l’acquiert du vivant de l’artiste. En 1857, au moment de la vente d’une partie de la collection Richard Wallace à l’Hôtel Drouot, l’Odalisque passe entre les mains d’un ancien directeur de théâtre. En 1858, elle est acquise par le journaliste et romancier Jules Lecomte qui l’exposera à plusieurs reprises à Paris et à Marseille, considérant ce tableau comme l’« un des plus beaux morceaux de la peinture moderne ».