Pascal-Adolphe-Jean Dagnan-Bouveret

Purchased by the current owner's father.

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Acquis par le père du propriétaire actuel.

At the turn of the nineteenth century, Dagnan-Bouveret turned from naturalist subjects to more religious scenes inspired by artists of the Renaissance and the Pre-Raphaelites. This portrait reflects this transformation in the artist’s work. It is certainly the painting exhibited by Dagnan-Bouveret at the 1902 Salon (no. 293) with the title Recueillement [Meditation], together with four portraits and an Infant Jesus. The woman portrayed wearing a traditional coiffe recalls one of the artist’s favourite subjects, seen in his earlier works, such as his celebrated Breton Women at a Pardon, now in the Calouste Gulbenkian Foundation in Lisbon. However, Dagnan-Bouveret has here created a profoundly different work, using an approach typical of Symbolism. He has painted the female figure lit by an unreal light, in a hieratic pose, holding a flower and with a solemn expression; no allegorical or mythological pretext can be identified, prompting the viewer to speculate about the mystic origins of this spellbinding woman. The model is not unlike the artist’s wife, Anne Marie, whose appearance is known from many photographs and portrayals by her husband. 

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Au tournant du XIXe siècle, Dagnan-Bouveret passe de sujets naturalistes à des scènes plus religieuses inspirées par des artistes de la Renaissance et par les préraphaélites. Ce portrait témoigne de cette transformation dans l’œuvre de l’artiste. Il s’agit certainement du tableau exposé par Dagnan-Bouveret au Salon de 1902 (n° 293) sous le titre Recueillement aux cotés de quatre portraits et d’un Jésus enfant. La femme représentée avec une coiffe traditionnelle rappelle le sujet de prédilection de l’artiste que l’on retrouve dans ses œuvres des années précédentes comme par exemple dans son célèbre Les bretonnes à un Pardon conservé à la Fondation Calouste Gulbenkian à Lisbonne. Cependant, Dagnan-Bouveret conçoit ici une œuvre profondément différente en utilisant un procédé caractéristique du symbolisme. Il peint cette femme dans une lumière irréelle, la met en scène dans une pose hiératique, tenant une fleur, avec une expression grave mais sans prétextes allégoriques ou mythologiques identifiables ce qui invite le spectateur à s'interroger sur les origines mystiques de cette femme envoûtante. Le modèle n’est pas sans rappeler la femme de l’artiste Anne Marie que l’on connaît grâce à de nombreuses photographies et des représentations de l’artiste.