Important Mobilier, Objets d'art et Orfèvrerie
Important Mobilier, Objets d'art et Orfèvrerie
Auction Closed
November 17, 02:54 PM GMT
Estimate
30,000 - 50,000 EUR
Lot Details
Description
A pair of ormoulu candelabra, German, circa 1730 after a drawing by Juste-Aurèle Meissonnier (1695-1750)
with three lights and a dragoon on a tripod base ; with a snuffer
Height 17 in; width 13 in; Haut. 43 cm, larg. 33 cm
(2)
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Paire de candélabres aux dragons en bronze doré au mercure, travail allemand d'époque Régence vers 1730 d'après un dessin de Juste-Aurèle Meissonnier (1695-1750)
à trois bras de lumière, les bras de forme mouvementée ornés de feuilles de chêne surmontant un dragon, reposant sur une base tripode en arceau ; avec une mouchette
Parisian private collection, since 1955
Ancienne collection de la grande duchesse d'Oldenburg et puis par descendance des princes Waldegg-Pyrmont au château d'Arolsen
Galerie Lempertz, 1955
Collection privée parisienne depuis 1955
Connaissance des Arts, mai 1965, "Caffiéri", illustré p. 76
Connaissance des Arts, novembre 1967, "La qualité des flambeaux Louis XV appréciés d'après les dessins des meilleurs ornemanistes du temps", ill. p. 115
H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergöldete Bronzen, vol. II, Munich 1986, ill. p. 106
Cette remarquable paire de candélabres a fait l'objet de plusieurs publications dans lesquelles l'importance du modèle était à juste titre mise en avant. Le nom du bronzier parisien Caffiéri était cité mais il apparaît aujourd'hui que ce travail soit plutôt d'origine allemande bien que la composition soit directement inspirée des dessins de Meissonnier. Le traitement du bronze et notamment celui de la ciselure plaide pour une réalisation outre Rhin des années 1730-1740.
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Le motif du dragon ou de la chimère est une constante dans les arts occidentaux aussi bien qu’orientaux. L’engouement pour les chinoiseries dès la seconde moitié du XVIIe siècle, la parution de l’ouvrage du Père Louis Le Comte, Nouveaux Mémoires sur l’Etat présent de la Chine à Paris en 1701-1702, ont favorisé les représentations du dragon d’inspiration chinoise dans les arts décoratifs. Repris par les bronziers, le thème du dragon est très largement diffusé et magistralement associé au style Régence. Les créations sont naturellement associées aux arts du feu (chenets, girandoles) et certaines, emblématiques, comptent parmi les plus belles réalisations de cette époque comme les quatre girandoles Crozat. Charles Cressent l’utilise largement pour orner ses cartels et commodes.