The French Touch: Hommage à Alain et Catherine Bernard

The French Touch: Hommage à Alain et Catherine Bernard

View full screen - View 1 of Lot 49.  A LOUIS XVI GILT AND PATINATED BRONZE CLOCK, ATTRIBUTED TO FRANÇOIS RÉMOND, AFTER THE MODEL BY LOUIS-SIMON BOIZOT, THE DIAL AND THE MOVEMENT SIGNED BERTHOUD | PENDULE À FRONTON EN BRONZE PATINÉ ET DORÉ, DE LA FIN DE L'ÉPOQUE LOUIS XVI, ATTRIBUÉE À FRANÇOIS RÉMOND, LES FIGURES D'APRÈS LOUIS-SIMON BOIZOT, LE CADRAN ET LE MOUVEMENT SIGNÉS BERTHOUD.

A LOUIS XVI GILT AND PATINATED BRONZE CLOCK, ATTRIBUTED TO FRANÇOIS RÉMOND, AFTER THE MODEL BY LOUIS-SIMON BOIZOT, THE DIAL AND THE MOVEMENT SIGNED BERTHOUD | PENDULE À FRONTON EN BRONZE PATINÉ ET DORÉ, DE LA FIN DE L'ÉPOQUE LOUIS XVI, ATTRIBUÉE À FRANÇOIS RÉMOND, LES FIGURES D'APRÈS LOUIS-SIMON BOIZOT, LE CADRAN ET LE MOUVEMENT SIGNÉS BERTHOUD

Auction Closed

September 23, 06:37 PM GMT

Estimate

50,000 - 80,000 EUR

Lot Details

Description

A LOUIS XVI GILT AND PATINATED BRONZE CLOCK, ATTRIBUTED TO FRANÇOIS RÉMOND, AFTER THE MODEL BY LOUIS-SIMON BOIZOT, THE DIAL AND THE MOVEMENT SIGNED BERTHOUD


flancked by two patinated bronze femal figures holding the dial inscribed in a pediment, on a griotte red marble and gilt-bronze base with a frieze of griffons and children 


Haut. 81 cm, larg. 49 cm, prof. 22 cm ; Height 32 in, width 19⅓in, prof 8⅔ in


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PENDULE À FRONTON EN BRONZE PATINÉ ET DORÉ, DE LA FIN DE L'ÉPOQUE LOUIS XVI, ATTRIBUÉE À FRANÇOIS RÉMOND, LES FIGURES D'APRÈS LOUIS-SIMON BOIZOT, LE CADRAN ET LE MOUVEMENT SIGNÉS BERTHOUD


les figures en bronze patiné soutenant le cadran inscrit dans un fronton, reposant sur une base de marbre rouge griotte et bronze doré à frise de griffons et enfants

Ferdinand Berthoud, clock-maker, master in 1754


After 1790 François Rémond developed this pendulum clock model, following the large-figure lights he had designed for the Duke of Penthièvre in 1785, then for Princess Kinsky (cf. C. Baulez, "Le luminaire de la princesse Kinsky" L'Estampille / L'Objet d'art n ° 247, May, 1991, pp. 88-91). The beautiful woman statuettes crafted by Louis-Simon Boizot (1743-1809) serve as caryatids here with the head covered with drapery and supporting an ancient temple pediment.


The horology for our model was designed by Ferdinand Berthoud, born in Switzerland in 1727. He moved to Paris in 1745 and was granted master in 1754. He quickly gained a reputation for the quality of his naval clocks and chronometers, and became clockmaker to the King of France in 1773.


Like Rémond's other creations, the model was marketed by the decorative arts dealer Daguerre, who delivered one to the Prince of Salm, while another was in the collections of the Duke de Choiseul-Praslin.

Several examples have appeared and were fitted with movements by the horologer Manière, master in 1778 and main supplier to Daguerre after 1791. The clock previously from the Jean Feray collection is illustrated in an article by Christian Baulez. Another example, formerly in the Lelong collection, belonged to Baron Alexis de Redé (Sotheby's sale Monaco, 25 May 1975, lot 250). An identical clock from the former Charles de Pauw collection was sold at Sotheby's in Monaco on 22 June 1986, lot 619, then at Christie's in Monaco on 20 June 1994, lot 204. Finally, a similar model that was part of the Robert de Balkany collection was purchased at Sotheby's Paris on 20 September 2016, lot 13.


These four models are quite comparable to ours, each including a speckled red marble base with a frieze of arabesques and griffins resting atop toupie feet, with the exception of the horology realized by Berthoud here. A copy with the plinth entirely in gilt bronze, probably executed later, is illustrated in P. Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule française, Paris, 1997, p. 331. Lastly, two others are conserved, one with the Duke of Wellington at Stratfield Saye and the other at the Palazzo Durazzo Pallavicini in Genoa.


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Ferdinand Berthoud, reçu maître horloger en 1754


C'est à partir de 1790 que François Rémond élabore ce modèle de pendule, à la suite des girandoles à grande figure qu'il avait conçu pour le duc de Penthièvre en 1785, puis pour la princesse Kinsky (cf. C. Baulez, "Le luminaire de la princesse Kinsky" L'Estampille/ L'Objet d'art n° 247, mai, 1991, pp. 88-91). Les belles figures de femmes modelées par Louis-Simon Boizot (1743-1809) font ici office de caryatides, la tête couverte d'une draperie et supportant un fronton de temple antique.


L'horlogerie de notre exemplaire a été conçue par Ferdinand Berthoud, né en Suisse en 1727. Il s'installe à Paris en 1745 et est reçu maître en 1754. Il se fait rapidement une réputation pour la qualité de ses horloges et chronomètres de marine et devient horloger du roi de France en 1773.


A l'instar des autres créations de Rémond, le modèle fut commercialisé par le marchand mercier Daguerre qui en livra un exemplaire au prince de Salm, tandis qu'un autre figurait dans les collections du duc de Choiseul-Praslin.


Plusieurs exemplaires sont parvenus jusqu'à nous et munis de mouvements par l’horloger Manière, reçu maître en 1778 et principal fournisseur de Daguerre à partir de 1791. La pendule de l'ancienne collection Jean Feray est illustrée dans l'article de Christian Baulez. Un autre exemple, autrefois dans la collection Lelong, appartient au baron Alexis de Redé (vente Sotheby's Monaco, le 25 mai 1975, lot 250). Une pendule identique de l'ancienne collection Charles de Pauw fut vendue chez Sotheby's à Monaco, le 22 juin 1986, lot 619, puis chez Christie's à Monaco, le 20 juin 1994, lot 204. Enfin un modèle similaire faisant partie de la collection Robert de Balkany fut vendu chez Sotheby's Paris le 20 septembre 2016, lot 13.


Ces quatre modèles sont extrêmement proches du nôtre, comprenant à chaque fois un socle en marbre rouge griotte à frise d'arabesques et griffons reposant sur des pieds toupie à l’exception de l’horlogerie réalisée ici par Berthoud. Un exemplaire avec le socle entièrement en bronze doré, probablement plus tardif, est illustré dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule française, Paris, 1997, p. 331. Enfin, deux autres sont conservés, l'un chez le duc de Wellington à Stratfield Saye, l'autre au Palazzo Durazzo Pallavicini à Gênes.