Jamais perdu en mer, Collection Jean-Paul Morin

Jamais perdu en mer, Collection Jean-Paul Morin

View full screen - View 1 of Lot 141. ORBIGNY. L'Homme américain. Manuscrit autographe. [Vers 1838]. Fort in-4, demi-chagrin rouge. 550 p..

ORBIGNY. L'Homme américain. Manuscrit autographe. [Vers 1838]. Fort in-4, demi-chagrin rouge. 550 p.

Auction Closed

October 14, 03:50 PM GMT

Estimate

20,000 - 30,000 EUR

Lot Details

Description

ORBIGNY, CHARLES DESSALINES D'


L'HOMME AMÉRICAIN (DE L'AMÉRIQUE MÉRIDIONALE) CONSIDÉRÉ SOUS SES RAPPORTS PHYSIOLOGIQUES ET MORAUX. [VERS 1839.] MANUSCRIT AUTOGRAPHE.


550 pages en un volume petit in folio (310 x 200 mm). Demi-chagrin rouge, dos orné de filets dorés et estampés (Reliure légèrement postérieure).

Coiffes et coins frottés, bords des feuillets parfois brunis et un peu effrangés.


Exceptionnel manuscrit de la première partie du tome IV du Voyage dans l'Amérique méridionale.


Manuscrit complet de la première édition séparée de L'Homme américain, publiée en même temps que le Voyage dans l'Amérique méridionale en 9 volumes (voir lot 137).


Parue en deux volumes in-8, accompagné d'un atlas, chez le même éditeur. Ce manuscrit suit le même plan que l'édition en 9 volumes : le texte est légèrement réduit, mais présente les mêmes tableaux comparatifs, in et hors texte, la même table des matières et la même table alphabétique. Il ne présente que d'infimes variantes avec le texte publié.

Utilisant probablement son manuscrit original, d'Orbigny en a corrigé et biffé de très nombreux passages, utilisant un montage de feuillets repliés ou d'onglets contrecollés.

Il demande l'envoi de l'épreuve corrigée des 3 premiers feuillets, dont la lettre adressée à Alexandre de Humboldt, dédicataire de l'ouvrage.


Dans cette partie de son Voyage, d'Orbigny s'est intéressé aux populations indigènes, de manière générale d'abord puis à chaque "race" (ando-péruvienne, pampéenne et brasilio-guarranienne), classée en plusieurs rameaux distincts, dont il étudie la physiologie, les usages, les mœurs, la langue, la religion, etc.

Il ouvre le premier chapitre avec ces mots, en avance sur bien des savants de son temps : "Avant tout, s’il nous est permis d’exprimer en ce qui concerne les limites des êtres, une opinion fondée sur vingt années d’observations immédiates et de recherches relatives aux différentes branches de la zoologie maritime et terrestre du globe […] Nous commencerons par déclarer que notre conviction intime est que parmi les hommes, il n’y a qu'une seule et même espèce".


Référence : Leclerc, 180. -- Sabin, 57455.