Collection Jacques et Claude Rohault de Fleury
Collection Jacques et Claude Rohault de Fleury
LÉONARD FOUJITA | LES DEUX SŒURS
Auction Closed
October 23, 02:48 PM GMT
Estimate
30,000 - 50,000 EUR
Lot Details
Description
LÉONARD FOUJITA
1886 - 1968
LES DEUX SŒURS
signed Foujita (lower right)
India ink on paper
Executed circa 1950.
27,7 x 21,3 cm; 11 x 8⅜ in.
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LÉONARD FOUJITA
1886 - 1968
LES DEUX SŒURS
signé Foujita (en bas à droite)
encre de Chine sur papier
Exécuté vers 1950.
27,7 x 21,3 cm; 11 x 8⅜ in.
Sylvie & Dominique Buisson, La vie et l'œuvre de Léonard-Tsuguharu Foujita, Paris, 1987, vol. I, n. 50.12, illustrated p. 462
Sylvie Buisson, Foujita et ses amis de Montparnasse, Paris, 2010, p. 123 (titled Deux petites filles and dated 1950)
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Sylvie & Dominique Buisson, La vie et l'œuvre de Léonard-Tsuguharu Foujita, Paris, 1987, vol. I, n. 50.12, reproduit p. 462
Sylvie Buisson, Foujita et ses amis de Montparnasse, Paris, 2010, p. 123 (sous le titre Deux petites filles et daté 1950)
Tokyo, Odakyu Grande Galerie (& travelling in Japan), Léonard Foujita, exposition commémorative du centenaire de la naissance de Tsuguharu-Léonard Foujita, 1986-87, no. 74, illustrated in the catalogue np. (titled Les deux petites filles)
Dinard, Palais des Arts, Foujita, le maître japonais de Montparnasse, 2004, no. 127, illustrated in the catalogue p. 141 (titled Les Deux petites filles and dated 1950)
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Tokyo, Odakyu Grande Galerie (puis exposition itinérante au Japon), Léonard Foujita, exposition commémorative du centenaire de la naissance de Tsuguharu-Léonard Foujita, 1986-87, no. 74, reproduit dans le catalogue np. (sous le titre Les deux petites filles)
Dinard, Palais des Arts, Foujita, le maître japonais de Montparnasse, 2004, no. 127, reproduit dans le catalogue p. 141 (sous le titre Les Deux petites filles et daté 1950)
It is with an elegant Parisian touch that Claude et Jacques Rohault de Fleury assembled an eclectic and highly sophisticated collection in their beautiful home in Neuilly. Upon entering, surrounding the central staircase, visitors discovered an enchanting collection of miniatures from North India, through the Deccan to Safavid Iran. Moving through the beautifully decorated residence a fabulous collection of works by Léonard Tsuguharu Foujita blends in with views of the South of France by renowned painters such as Pierre Bonnard, Paul Signac and Charles Camoin. Beautiful decorative art objects, rock crystal and gold obelisks, ducks and a Heron by Boucheron, fantastical ceramic cats by Emile Gallé, punctuate the many rooms whose walls feature another wide variety of artists: pastels by Lucien Levy-Dhurmer, watercolors by Salvador Dali, views of Montmartre by Utrillo, a bronze Petite Chatelaine and a rare oil portrait by Camille Claudel among others. At the crossroads of the fine and decorative arts these exquisite objects, paintings, drawings and sculpture, carefully gathered together over the years, create a compelling and seductive coherence that will appeal to collectors.
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Dans l’hôtel particulier de Neuilly, alentours l’escalier d’honneur monumental où se déploie une collection de miniatures indiennes allant d’Inde du Nord et du Deccan jusqu’en Iran safavide, les toiles des maîtres dialoguent avec la préciosité des objets. Dans ce cadre majestueux sans être ostentatoire, éclectisme est un nom dont la consonnance ne trouve que beaux et bons échos. Les cristaux de roche, porcelaines et animaux plus ou moins fantastiques ponctuent tout parcours dans cette collection assemblée par le couple de Claude et Jacques Rohault de Fleury. A la croisée des époques et des continents, les œuvres minutieusement choisies montrent combien la cohérence du goût de l’élégance s’impose. L’ensemble des œuvres de Foujita dont le très rare Petit écolier en blouse noire attestent ce raffinement. Un énigmatique portrait de Camille Claudel contraste avec la légèreté de la lumière du Sud de la France, celle de Saint-Tropez que le couple affectionnaient tant. On la retrouve dans une vue du Cannet de Bonnard, des aquarelles de Signac, une œuvre de Camoin notamment. Vlaminck et Utrillo (et d’autres peintres de Montmartre et du Sacré-Cœur à la construction duquel leur ancêtre prit part) quant à eux montrent des lignes fortes que l’évanescence des pastels de Lévy-Dhurmer n’abolit pas. Dali ajoute à la fantaisie d’un ensemble dont la singularité, emportant l’adhésion de l’œil, tient à celui du collectionneur.