

Lettre inédite sur les portraits de Bellmer pour illustrer Rousselot.
Il félicite le poète Jean Rousselot (1913-2004) pour le poème qu’il a attaché à son nom [dans L’homme en proie, 1949], et lui glisse l’idée de concevoir un recueil composé de poèmes sur chacun des écrivains que vous sentez présents en vous. Il évoque ensuite Hans Bellmer, dans une démarche similaire, qui a fait quelques portraits admirables, écrasants, de quelques poètes. Tous, dans le même format : le sien, celui de Breton, le mien (voir lot 14), celui de Tzara, celui de Max Ernst. Maintenant qu’il est à Paris, il va certainement compléter sa galerie. Tout cela serait reproduit par un graveur, et lui promet le sien. Il évoque le portrait que Ballard a mis en frontispice de [son] Roi du Sel ayant l’intention d’en faire un tirage. [I]l me semble que si un poète comme vous avait à juxtaposer ses textes à ces portraits, l’éditeur d’art pour présenter l’ensemble ne serait pas difficile à trouver.
Nouveaux compliments, pour finir : votre sonnet est de main princière.