- 200
Heine, Henri
Estimate
3,000 - 5,000 EUR
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Description
- Heine, Henri
- LETTRE AUTOGRAPHE SIGNEE A HECTOR BERLIOZ, datée Passy ce 22 Juillet 1848. Une page in-8 (210 x 135 mm), sous chemise demi-maroquin noir moderne.
TOUCHANTE LETTRE DU POETE ALLEMAND PARALYSE
Installé à paris en 1831, Heine menait alors une existence misérable, rendue plus difficile encore par la paralysie qui devait le gagner définitivement à partir de 1848. Dans sa solitude et sa douleur, il implore la visite de son ami Berlioz. Il a su par le citoyen Weil [sic] (Alexandre Weill, poète et historien) que Berlioz avait demandé son adresse : ... vous me menacez d'une visite. Il ajoute ironiquement : J'espère que la menace sera suivie d'effet, mais précise aussitôt : Vous serez joliment étonné de voir combien ma paralysie a augmenté depuis; vous n'avez pas une idée du dégoûtant métier de moribond que je mène depuis 2 mois ... Et l'ironie de Heine lui dicte cette curieuse formule finale : Liberté, égalité et fraternité sans musique. Suit son adresse 64 grande rue, Passy.
Cette lettre ne figure pas dans la Correspondance de Heine dans l'édition Sekülarausgabe de ses oeuvres (Weimar et Paris, CNRS). Elle est, selon toute probabilité, INEDITE. Les lettres de Heine sont rares.
Installé à paris en 1831, Heine menait alors une existence misérable, rendue plus difficile encore par la paralysie qui devait le gagner définitivement à partir de 1848. Dans sa solitude et sa douleur, il implore la visite de son ami Berlioz. Il a su par le citoyen Weil [sic] (Alexandre Weill, poète et historien) que Berlioz avait demandé son adresse : ... vous me menacez d'une visite. Il ajoute ironiquement : J'espère que la menace sera suivie d'effet, mais précise aussitôt : Vous serez joliment étonné de voir combien ma paralysie a augmenté depuis; vous n'avez pas une idée du dégoûtant métier de moribond que je mène depuis 2 mois ... Et l'ironie de Heine lui dicte cette curieuse formule finale : Liberté, égalité et fraternité sans musique. Suit son adresse 64 grande rue, Passy.
Cette lettre ne figure pas dans la Correspondance de Heine dans l'édition Sekülarausgabe de ses oeuvres (Weimar et Paris, CNRS). Elle est, selon toute probabilité, INEDITE. Les lettres de Heine sont rares.