
Auction Closed
June 23, 03:45 PM GMT
Estimate
30,000 - 50,000 EUR
Lot Details
Description
A large marquetry cassapanca, Italy, late 15th century, circa 1480-1490, attributed to Giuliano and Benedetto di Leonardo d'Antonio
with walnut, plane tree, marquetry and maple inlays, decorated with three panels, the central representing animated scenes with monks, the two others with stylized vases and foliates, inlaid with A.B.L (restorations)
Height 77 in. width 217¾in. depth 23½in. ; Haut. 196 cm, larg. 553 cm, prof. 60 cm
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Grande cassapanca en marqueterie, travail italien de la fin du XVe siècle, vers 1480-1490, attribuée à Giuliano et Benedetto di Leonardo d'Antonio
en noyer, marqueterie et incrustations d'érable, platane, bois teintés sur noyer et chêne, le fond représentant trois panneaux, le central avec des moines devant un autel, flanqué d'un panneau à motif de vase et rinceaux stylisés, l'un avce les lettre A.B.L, encadrement et bordures moulurées ; l'assise formée de trois caissons à dessus basculant ; (restaurations)
Former collection Eduard Simon, Berlin, and sold in Berlin, 10 - 11 October 1929;
Sotheby's Zurich, 3 June 1977
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Ancienne collection Eduard Simon, Berlin, puis vente à Berlin les 10-11 octobre 1929;
Sotheby's Zurich le 3 juin 1977
Cet imposant meuble Renaissance, constitué de trois bancs et grands dossiers joints trouve son origine en Italie où il est souvent associé au mobilier religieux. Les ornements peuvent être sculptés ou en intarsia, technique qui annonce les prémices de la marqueterie. L’effet visuel est en trompe l’œil comme on peut le voir sur le panneau central, l’exemple le plus abouti de cette technique est le cabinet ou studiolo d’Urbino aujourd’hui conservé au Metropolitan museum de New York qui conjugue avec une remarquable habileté les effets de perspective. Les rinceaux feuillagés qui entourent le panneau central abritent le chiffre AMNB/ L qui pourrait être le monogramme des artisans qui l’ont réalisé : A (d’Antonio), B (Benedetto), N (Nardo), M (Maiano) et L (Leonardo). Les dossiers de ce meuble apparaissent sur une vue d’intérieur publiée en 1911 la résidence berlinoise du 7 Victoriastrasse montrant la collection du célèbre amateur berlinois Eduard Simon.
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