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Harold Foster (1892-1982) Prince Vaillant, L'enfance de Prince Vaillant
Estimate
45,000 - 50,000 EUR
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Description
- Harold Foster (1892-1982)
- encre de Chine sur papier
- 90 x 69,5 cm
N°12 du 01/05/1937.
Harold Foster est sans conteste l’un des illustrateurs américains des années 30 qui a eu le plus d’influence. Il a posé les bases d’une manière d’aborder la bande dessinée historique. Cette planche de 1937 appartient à la première année de publication de Prince Valiant (souvent traduit par Prince Vaillant, en français) dans les Sunday pages de la presse américaine où il a fait son apparition quelques mois plus tôt sous la forme de strips hebdomadaires avant de recevoir une pleine page. Les Sunday pages accueillent de la bande dessinée depuis la fin du XIXème siècle (c’est Yellow Kid qui ouvre le bal, en 1894) et permettent à la plupart des grands journaux d’augmenter leur tirage à la fin de la semaine, dans des jours réputés creux. Ces pages ont permis l’essor de la bande dessinée comme médium de masse. Et Prince Valiant y a contribué en raison du sens de la mise en scène développé par Foster. Il a très vite compris l’intérêt d’images panoramiques disposant à la fois de scènes d’action et de décors médiévaux. Ce n’est pas encore le cas de cette planche organisée en quatre strips et qui serait presque un gaufrier parfait si l’auteur n’avait pas voulu mettre une case en avant, faisant de cette scène de combat à l’épée une sorte de bijou porté en sautoir par toute la planche.
Harold Foster est sans conteste l’un des illustrateurs américains des années 30 qui a eu le plus d’influence. Il a posé les bases d’une manière d’aborder la bande dessinée historique. Cette planche de 1937 appartient à la première année de publication de Prince Valiant (souvent traduit par Prince Vaillant, en français) dans les Sunday pages de la presse américaine où il a fait son apparition quelques mois plus tôt sous la forme de strips hebdomadaires avant de recevoir une pleine page. Les Sunday pages accueillent de la bande dessinée depuis la fin du XIXème siècle (c’est Yellow Kid qui ouvre le bal, en 1894) et permettent à la plupart des grands journaux d’augmenter leur tirage à la fin de la semaine, dans des jours réputés creux. Ces pages ont permis l’essor de la bande dessinée comme médium de masse. Et Prince Valiant y a contribué en raison du sens de la mise en scène développé par Foster. Il a très vite compris l’intérêt d’images panoramiques disposant à la fois de scènes d’action et de décors médiévaux. Ce n’est pas encore le cas de cette planche organisée en quatre strips et qui serait presque un gaufrier parfait si l’auteur n’avait pas voulu mettre une case en avant, faisant de cette scène de combat à l’épée une sorte de bijou porté en sautoir par toute la planche.