拍品 199
  • 199

MASQUE, BWA, BURKINA FASO |

估價
30,000 - 50,000 EUR
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招標截止

描述

  • haut. 121 cm ; 47 5/8 in

來源

Charles Ratton (1895-1986), Paris
Collection Robert Duperrier (1917-1996), Paris
Collection Marceau Rivière, Paris, ca. 1984

展覽

Paris, Ecole Supérieure Internationale d'Art et de Gestion, Art Africain, 23 avril - 3 mai 1991
Le Mans, Carré Plantagenêt, musée d'archéologie et d'histoire, Masques d'Afrique, 12 mai - 29 août 2010

出版

Connaissance des arts, 1963, n° 130, p. 612
Bastin, Introduction aux Arts d’Afrique Noire, 1984, p. 94 et 407, n° 64
Rivière et Lehuard, Art Africain, 1991, n° 22
Joubert et Rivière, Masques d'Afrique, 2010, p. 39 et 91, n° 33

拍品資料及來源

Au début des années 1960, alors que le goût pour l’art monumental et polychrome des peuples voltaïques commence tout juste à se diffuser en Occident, c’est sous le nom de Charles Ratton que ce masque est publié pour la première fois. Dans l’emblématique corpus des « masques à lame » créés par les Bwa du Sud, le bayiri se distingue par la complexité de son élaboration. A l’image du nwantantay (lot n° 67), considéré comme l’archétype des masques abstraits, il associe certains éléments clés du mythe de la création et des signes individualisant l’histoire du clan dont il est l’emblème. Ses multiples crochets agencés à la verticale l’identifient, selon Christopher Roy, à Bayiri, esprit féminin du renouveau et de la croissance (Roy, Art of the Upper Volta Rivers, 1987, p. 281). L’abstraction contenue dans la beauté des formes symbolisant le monde invisible redouble dans la densité picturale, dont chaque teinte est porteuse de sens.

In the early 1960s, when the taste for the monumental and polychromatic art of the Voltaic peoples was just beginning to expand in the West, this very beautiful Bwa mask was published under the name of Charles Ratton.

Within the emblematic corpus of "knife masks" created by the southern Bwa, the bayiri stands out for the intricacy of its elaboration. Much like the nwantantay (n° 67) deemed the archetype of abstract masks, the bayiri  links certain key elements of the myth of creation with signs that characterise the history of the clan for which the mask is the emblem. According to Christopher Roy, this mask can be identified by its multiple, vertically arranged hooks as a bayiri, a female spirit of renewal and growth (Roy, Art of the Upper Volta Rivers, 1987, p. 281). The abstraction of the forms symbolising the invisible world is enhanced by the pictorial density, where each colour is imbued with a specific significance.