

Socle de Kichizo Inagaki (1876-1951)
Les cimiers de danse zazaido n’ont été attribués aux Mossi que tardivement – en 1973 – grâce aux informations publiées par Hélène et Henri Kamer (Haute Volta, 1973, p. 96). Dansant lors des funérailles, « leur apparition garantit aux ancêtres que le défunt était un membre respectable de leur clan et contribue au voyage serein de son esprit entre le monde des vivants et celui des esprits ancestraux » (D. Roy, Mossi, 2015, p. 58). L’iconographie de ce cimier, classique, s’appuie sur la double représentation stylisée de l’antilope aubère widpelego, mise en valeur par l’écho des motifs géométriques et le contraste des aplats polychromes.