Destinées aux chefs lors du cérémonial de dégustation du vin de palme, ces deux coupes sur pied, dont la forme reproduit l'étranglement médian d'une calebasse, se distinguent par le très grand raffinement de leur exécution. La coupe giopo (Pende) s'illustre par la rareté de son iconographie - portée par un pied en forme de quadrupède (tortue?), le corps des personnages hautement stylisé et vu de profil, les têtes émergeant en haut relief sur le pont médian. Voir de Sousberghe (1959, n°266) pour une coupe apparentée ; et Bastin (1982, p. 234, n°154) pour une autre, qu'elle attribue aux Tshokwe.