Sotheby's Newsletter France

DU 24 JUIN AU 10 JUILLET 2019

Chers Lecteurs,

Le premier semestre, qui a déjà connu une succession de records et la dispersion des trésors de collections historiques, va se clore avec panache, créativité et le glamour des tapis rouges…

Le mois de juin à Paris réserve encore de grands moments pour les arts classiques avec la dispersion des somptueux objets d’art et du mobilier provenant de la villa monégasque d’un collectionneur, lors de la vacation Vue sur la Riviera du 25 juin, et la vente de Tableaux, Sculptures et Dessins anciens et du XIXe siècle du 26 juin, véritable ode aux beaux-arts dans laquelle peinture et sculpture s’exprimeront à l’unisson.

Du 28 juin au 10 juillet, l’effervescence sera online avec la vente Château d’Aunoy : du XVIIIe siècle au Design. Théâtre d’un art de vivre inégalé où fut créé l’un des premiers parcs « à l’anglaise » en France, ce lieu n’a cessé d’inspirer la création jusqu’à Bertrand Tavernier -et Helmut Newton.

La saison va se clore sous les feux de la rampe avec la vente online Claudia Cardinale : l’étoffe d’une diva, du 28 juin au 9 juillet, réunissant les pièces maîtresses de la garde-robe personnelle d’une icône du grand écran.

Le 27 juin, le 76 de la rue du Faubourg Saint-Honoré accueillera également une table ronde sur Les spoliations et le marché de l’art pendant la seconde guerre mondiale : la quête urgente de vérité, Emmanuelle Polack et Doreen Carjaval, étudieront avec chercheurs et descendants de familles spoliées les moyens aujourd’hui à leur disposition dans cette course contre l’oubli.

Stéphanie Veyron, Sculpture européenne, Responsable des ventes


Vue sur la Riviera - La Villa d’un Collectionneur

Dans le troisième quart du XIXe siècle, Monaco est une métropole qui monte. Son Altesse Sérénissime le Prince Charles III, aidé du brillant François Blanc, a entrepris sa transformation dans les années 1860. La construction du Casino, l’essor des grands hôtels et des magnifiques villas, ainsi que l’ouverture de l’Opéra attirent aristocratie européenne, familles royales et ducales, ploutocrates des deux Amériques, lords anglais et Ballets Russes.

Suivant en cela la tradition des aristocrates qui les ont précédés, les raffinés propriétaires de la Villa ont voulu perpétuer cette ambiance de la Belle Époque en rénovant et reconstruisant ce qui allait devenir leur maison familiale. Pour cela, il leur fallait ce que l’industrie du meuble et des arts décoratifs du XIXe siècle avait produit de meilleur. Ils ont écumé salles de ventes et catalogues, magasins d’antiquités et collections, à la recherche des meilleurs tableaux, des meilleures pièces d’ébénistes tels que Linke, Dasson, Zweiner, Sormani, orné leurs vitrines de splendides faïences impériales et des chefs-d’œuvre d’orfèvrerie de Fabergé, exhumé des services en vermeil qui avaient peut-être servi à la tsarine Catherine.

À présent, ils ont décidé de partager les fruits de leur passion pour la collection et de leur amour pour cette période de folle énergie dans l’histoire des arts décoratifs.

Vue sur la Riviera - La villa d’un collectionneur
Paris, 25 juin 2019

Tableaux, Sculptures et Dessins Anciens et du XIXe siècle

Dans sa traditionnelle vente de Tableaux, Sculptures et Dessins Anciens et du XIXe siècle du mois de juin, la session consacrée aux tableaux anciens regroupera un bel ensemble d’œuvres provenant de collections privées européennes. Une composition inédite de Salomon Koninck ainsi que des artistes rares tels que le Maître des Cortèges et le Maître à la Chandelle feront honneur au XVIIe siècle.

Le département des tableaux XIXe dévoilera une sélection éclectique de grands noms du néoclassicisme, tels que ceux du Baron Gérard, de Robert Lefèvre, ou de Prud’hon, et de symbolistes qui ont marqué la fin du siècle, tels que Lévy-Dhurmer, Véber ou Maxence, dont les œuvres envoûtantes sauront intriguer les amateurs. Horace Vernet nous plongera ensuite dans le romantisme et l’échappée poétique se poursuivra au sein des paysages d’Achille Etna Michallon ou Jean Victor Bertin. Finalement, la vacation s’ouvrira sur le XXe siècle avec un beau paysage d’hiver de Valerius de Saedeleer.

Parmi les sculptures et objets d’art, une sélection d’émaux champlevés et ivoires gothiques sera présentée aux côtés d’un superbe Saint Adrien en albâtre représentatif du style maniériste dans les Pays-Bas du Sud vers 1600, de l’entourage de Jacques Du Broeucq et d’importants bronzes de la Renaissance au Baroque, dont l’Allégorie de l’Air attribué à Etienne Le Hongre, vers 1685-1690 et provenant de la collection Maurice de Wendel.

Tableaux, sculptures et dessins anciens et du XIXe siècle
Paris, 26 juin 2019

Claudia Cardinale : l’étoffe d’une diva

Claudia Cardinale © Ullstein bild, photo by Archive Paolo Costa

Sotheby’s a l’honneur d’annoncer la vente de la garde-robe personnelle de Claudia Cardinale. Si l’on connait l’icône glamour des années 1960 et l’actrice internationale au palmarès cinématographique éclatant, on connait moins l’amatrice de mode. C’est ce jardin secret qui nous est dévoilé aujourd’hui. Le temps d’une exposition et d’une vente en ligne du 28 juin au 9 juillet, Sotheby’s rendra hommage à la mode à l’italienne de la fin des années 1950 au début des années 1980, époque pendant laquelle Paris n’a plus le monopole du style et où les couturiers italiens commencent à s’affirmer. Ainsi, pas moins de 130 modèles de Haute Couture ou prêt-à-porter seront mis en vente, tous dessinés pour Claudia Cardinale par les plus grands créateurs italiens, au premier rang desquels Emilio Schuberth, Roberto Capucci, Irene Galitzine, Barocco, Balestra mais aussi à la maison parisienne Nina Ricci qui habilla l’actrice régulièrement durant les années 1960.

Cette vente sera ainsi l’occasion d’acquérir les modèles portés par l’actrice dans sa vie quotidienne, pour certains grands rôles ou lors d’évènements cinématographiques internationaux : Academy Awards de Los Angeles, Mostra de Venise, Festival de Cannes et Berlinale… L’étoffe d’une grande diva.

Claudia Cardinale : l’étoffe d’une diva
Vente en ligne du 28 juin au 9 juillet 2019

Château d’Aunoy, du XVIIIe siècle au Design

À quelques minutes de Vaux-le-Vicomte, le château d’Aunoy offre l’un des tout premiers exemples de parc à l’anglaise créés au XVIIIe siècle. Pour son propriétaire d’alors, un célèbre avocat au parlement de Paris, tout devait concourir, dans cette « maison des champs », au délassement de la société raffinée qu’il recevait.
De la demeure, inspirée des hôtels particuliers « entre cour et jardin », jusqu’aux grottes et fabriques du parc magnifiant une nature idéalisée, Aunoy témoigne d’un art de vivre rarement égalé. Preuve en est que les lieux ne cessèrent d’inspirer les artistes, notamment au XXe siècle : Bertrand Tavernier choisit d’y tourner certaines scènes de son film Que la Fête Commence, tandis qu’Helmut Newton en fit le cadre de l’une de ses troublantes Sleepless Nights Series.

L’œuvre de rénovation entreprise dans les années 1960 par le décorateur Emmanuel Motte, puis par M. et Mme Jacques Tapiau, continue d’être menée par le propriétaire actuel, tant dans la restauration des jardins que dans la mise en valeur du château. Tout en poursuivant l’œuvre de ses parents, Jean-Louis Tapiau a su ressusciter la magie d’Aunoy en conjuguant avec brio un décor du XVIIIe siècle heureusement préservé et des créations iconiques du Design. Sotheby’s propose de s’inspirer de ce nouvel art de vivre en participant à la vente Online Château d’Aunoy qui débutera le 28 juin prochain.

Château d’Aunoy, du XVIIIe siècle au Design
Vente en ligne du 28 juin au 10 juillet 2019

Invitation à découvrir : Tables rondes sur « Le marché de l’art pendant la seconde guerre mondiale : la quête urgente de vérité »

PHILIPPE GRONON, VERSO N°45, L'ADORATION DES MAGES, ANONYME ANVERSOIS, COLLECTION DU MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE DIJON. 2009 – 2012. ©PHILIPPE GRONON FRANCK BORDAS franck bordas

À l’occasion de la publication du livre d’Emmanuelle Polack, Le marché de l’art sous l’Occupation, et de l’exposition qui l’accompagne au Mémorial de la Shoah à Paris jusqu’au 3 novembre, Sotheby’s vous invite à une table ronde le 27 juin sur le thème Les spoliations et le marché de l’art pendant la seconde guerre mondiale : la quête urgente de vérité.

L’objectif est avant tout d’évoquer avec les descendants de familles spoliées et les chercheurs les moyens « pratiques » dont ils disposent aujourd’hui. Le témoignage de descendants sera essentiel ainsi que celui d’acteurs importants pour la quête de la vérité aujourd’hui.

Ces tables rondes seront présentées par Emmanuelle Polack, auteure de l’ouvrage Le marché de l’art sous l’Occupation aux éditions Tallandier, et Doreen Carjaval, fondatrice et présidente de l’association Orphan Art Project qui vise à accompagner les héritiers dans leurs recherches.

Sotheby’s présentera également à cette occasion l’exposition In the front of the back de Philippe Gronon.

En savoir plus :
https://orphanartproject.org

Le marché de l’art sous l’Occupation 1940-1944 jusqu’au 3 novembre au Mémorial de la Shoah
http://www.memorialdelashoah.org/en

Le marché de l’art sous l’Occupation : 1940-1944, Emmanuelle Polack, 2019, Tallandier, 304 pages.

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