Tableaux et Dessins 1400–1900 incluant les œuvres d’une importante collection privée symboliste

Tableaux et Dessins 1400–1900 incluant les œuvres d’une importante collection privée symboliste

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An Important Symbolist Collection: lots 76 to 117 | Une importante collection symboliste : lots 76 à 117

Gustav Aldof Mossa

Astarté

Auction Closed

June 19, 03:36 PM GMT

Estimate

6,000 - 8,000 EUR

Lot Details

Description

Gustav-Adolf Mossa

Nice 1883 - 1971

Astarté


Pen and black ink, and watercolour on paper

Bears the studio stamp on the reverse

475 x 300 mm ; 18¾ by 11¾ in.

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Gustav-Adolf Mossa

Nice 1883 - 1971

Astarté


Plume et encre noire, et aquarelle sur papier

Porte au dos le cachet de l’atelier

475 x 300 mm ; 18¾ by 11¾ in.

Anonymous sale, Me Champin-Lombrail- Gautier, Enghien-les-bains, 18 novembre 1981;

Where acquired by Mlle J.;

By inheritance to the present owner.

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Vente anonyme, Me Champin-Lombrail- Gautier, Enghien-les-bains, 18 novembre 1981 ;

Où acquis par Mlle J. ;

Par descendance à l'actuel propriétaire.

In 1913, the Galerie Georges Petit organised ‘an exhibition of Ymages [sic] by Gustav Adolf Mossa inspired by the work of Robert Schumann’. This entrancing watercolour is one of the trial compositions for the illustration of Manfred.

 

Manfred is a dramatic poem by Byron, published in 1817, which in turn inspired Schumann to produce a dramatic poem in three parts, whose overture was performed for the first time in 1848, followed by the whole work in 1851. Only the overture has remained in the composer’s repertoire.

 

The catalogue of the 1913 Paris exhibition describes the work as follows (p. 14): ‘The wealthy noble Manfred lives alone in Switzerland, in his feudal castle. Attracted by the dark sciences and haunted by the memory of his dead sister Astarte, whom he had loved, he consults the spirits. Then, unable to find solace from his grief, he wanders in the mountains, roams to the edge of abysses and descends to the kingdom of the God of Evil. Finally he summons Astarte, begging her to unveil the mystery of future life, and dies, an unbeliever’. While remaining enigmatic, the character of Manfred enabled an exploration of the forbidden transgression of incest and the collapse of reason, as well as man’s despair and powerlessness in the face of his demons.

 

The final work was sold in Cannes in 2016 (Besch, 30 December 2016, lot 108) and is described by Jean-Roger Soubiran in his 2010 catalogue raisonné (Gustav Adolf Mossa, Catalogue raisonné des œuvres ‘symbolistes’, 2010, pp. 332–333, A258). This watercolour also represents the moment when Manfred and Astarte meet, although she only appears as a silhouette. The composition is less constricted than the final version and Manfred seems more astonished than tormented.


Discover more about the collection, reading our dedicated catalogue.

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En 1913, la Galerie Georges Petit organise une « exposition d'Ymages de Gustav Adolf Mossa inspirées par l'œuvre de Robert Schumann ». Cette ravissante aquarelle est un des essais de composition pour illustrer Manfred.

 

Manfred est un poème dramatique de Byron, publié en 1817 qui inspire à Schumann un poème dramatique en trois parties, dont l’ouverture est jouée pour la première fois en 1848 et l’œuvre entière en 1851. Seule l'ouverture est restée dans le grand répertoire de l’artiste.

 

Le catalogue de Paris 1913 résume ainsi l’œuvre (p. 14) : « Le riche seigneur Manfred vivait solitaire, en Suisse, dans son château féodal. Attiré par le mystère des sciences maudites et hanté par le souvenir de sa sœur Astarté, morte, et qu'il a aimée, il interrogea les esprits. Puis, ne pouvant se distraire de son chagrin, il erra dans la montagne, s'en fut divaguer au bord des gouffres, descendit au royaume du Dieu du Mal, finit par évoquer Astarté, la conjurant de lui dévoiler le mystère de la vie future, et mourut en mécréant. » Le personnage de Manfred permet d’aborder en restant énigmatique la transgression de l'interdit de l'inceste, le naufrage de la raison mais aussi le désespoir et l’impuissance de l’homme face à ses démons.

 

L’œuvre définitive est passée en vente à Cannes en 2016 (Me Besch, 30 décembre 2016, lot 108) et est décrite par Jean-Roger Soubiran dans son catalogue raisonné de 2010 (Gustav Adolf Mossa, Catalogue raisonné des œuvres « symbolistes », 2010, p. 332-333, A258). Cette aquarelle représente également le moment de la rencontre entre Manfred et Astarté bien qu’elle n’apparaisse que sous la forme d’une silhouette. Contrairement à la version définitive, la composition est moins resserrée et Manfred semble plus étonné que tourmenté. 


Pour plus d'informations sur la collection, vous pouvez consulter notre catalogue dédié.