Une Autre Modernité – Les arts figuratifs 1900–1950

Une Autre Modernité – Les arts figuratifs 1900–1950

View full screen - View 1 of Lot 6. View of the gardens of the Villa d’Este in Tivoli | Vue des jardins de la Villa d’Este à Tivoli.

Georges-Paul Leroux

View of the gardens of the Villa d’Este in Tivoli | Vue des jardins de la Villa d’Este à Tivoli

Lot Closed

March 22, 02:08 PM GMT

Estimate

12,000 - 18,000 EUR

Lot Details

Description

Georges-Paul Leroux

Paris 1877 - 1957 Meudon

View of the gardens of the Villa d’Este in Tivoli


Oil on canvas

Signed and dated lower left GEORGES LEROUX 1912

61 x 38 cm; 24 by 15 in.

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Georges-Paul Leroux

Paris 1877 - 1957 Meudon

Vue des jardins de la Villa d’Este à Tivoli


Huile sur toile

Signé et daté en bas à gauche GEORGES LEROUX 1912

61 x 38 cm ; 24 by 15 in.

Collection Charles Gillot (1853-1903);

By descent to his daughter, Louis-Marcelle Gillot-Seure (1884-1958);

Her sale, Christie's, Paris, 5 March 2008, lot 474;

With Talabardon & Gautier, Paris;

Private collection, France.

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Collection Charles Gillot (1853-1903) ;

Par descendance à sa fille, Louis-Marcelle Gillot-Seure (1884-1958) ;

Sa vente, Christie's, Paris, 5 mars 2008, lot 474 ;

Galerie Talabardon & Gautier, Paris ;

Collection particulière, France.


Georges Paul Leroux, galerie Fabienne Fiacre, 2018, p. 7 (repr.)

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Georges Paul Leroux, galerie Fabienne Fiacre, 2018, p. 7 (repr.)

Paris, Galerie Devambez, Georges Leroux, Paysages d'Italie et de Sicile, 1913.

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Paris, Galerie Devambez, Georges Leroux, Paysages d'Italie et de Sicile, 1913.

Son of a publisher of engravings, George Paul Leroux trained first at the Ecole des Arts Décoratifs and then at the Ecole des Beaux-Arts in Paris, where he was taught by Léon Bonnat. After being awarded the Grand Prix de Rome in 1906, he was able to stay at the Villa Medici from 1907 to 1909. He continued to produce paintings of Italy long after his first discovery of the country. Leroux was mobilized during the Second World War, and this experience marked him permanently. He strove to perpetuate in his works the mournful memory of those lost in combat.

  

The view of the Villa d’Este at Tivoli, which Leroux selected for the present painting, is one of the most popular views in Western art. From the seventeenth century onwards, many artists have chosen this same composition: centred on the magnificent broad path leading to the Villa, bordered with cypress trees, it almost seems to suggest itself, and was a source of inspiration for Liszt’s Années de Pèlerinage.

 

As was always the case with Leroux, especially in his Italian paintings, the particular treatment of the pictorial surface reinforces a sense of eternity and antiquity in his works. The quality of the light and the peaceful silence permeating his landscapes of Italy, as well as those of Provence, seem changeless.

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Fils d’un éditeur d’estampes, George Paul Leroux se forme successivement à l’Ecole des Arts décoratifs et à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, où il suit l’enseignement de Léon Bonnat. Son obtention du Grand Prix de Rome en 1906 lui permet de séjourner à la Villa Médicis de 1907 à 1909, lui faisant découvrir une Italie qu’il ne cessera de représenter par la suite.

Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, il sera durablement marqué par cette expérience, et il s’attachera à perpétuer dans ses œuvres le souvenir douloureux des disparus au combat.

  

La vue de la Villa d’Este à Tivoli choisie par Leroux dans la présente toile est l’une des plus représentées de la peinture occidentale. Depuis le XVIIe siècle, nombreux sont les artistes qui ont opté pour cette même composition, tant elle semble s’imposer d’elle-même, centrée sur l’allée magnifique qui mène à la Villa, bordée de cyprès qui ont inspirés Liszt dans ses Années de Pèlerinage.

 

Comme toujours chez Leroux, et plus particulièrement dans ses tableaux italiens, le traitement particulier de la matière picturale renforce encore le sentiment d’éternité et d’antiquité de ses œuvres. La lumière comme le silence apaisé qui baignent ses paysages d’Italie comme de Provence semblent immuables.