Edmond Delescluze

J. Guisset, Une vie à l’Opéra : Suzanne Fabry et Edmond Delescluze, Tournai 2000, p. 37 (repr.).

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J. Guisset, Une vie à l’Opéra : Suzanne Fabry et Edmond Delescluze, Tournai, 2000, p. 37 (repr.).

When he left the theatre as a result of compulsory retirement in 1958–59, it would have been reasonable to assume that Edmond Delescluze would rediscover the real world. But on the contrary, his experience of the illusionary led him inexorably towards a pictorial universe that could be associated with Surrealism. In this new phase of his life, the artist followed his dream through the mirror of painting, in which theatre design, to some extent, acted as a basis for his compositions.

Edmond Delescluze was not unaware of theatre’s new power and Maurice Béjart’s considerable success. Brussels became the capital of contemporary dance and this interested the painter, who sought to include it in his work. In Starmaker, it is Béjart who takes the place of the painter at his canvas, inventing choreographies first seen in Brussels – the towers of its cathedral and its new buildings can be glimpsed in the background. 

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En quittant le théâtre, retraite forcée en 1958-59, on pourrait croire qu’Edmond Delescluze réinvestirait le monde du réel. Au contraire, l’expérience de l’illusoire l’a conduit inexorablement vers un univers pictural que l’on pourrait associer au surréalisme. Dans cette nouvelle tranche de vie, l’artiste poursuit son rêve à travers le miroir de la peinture, où les décors de théâtre serviront, peu ou prou, de base à ses compositions.

Edmond Delescluze n’ignore pas la force nouvelle du théâtre et le succès considérable remporté par Maurice Béjart. Bruxelles devient la capitale de la danse contemporaine ce qui intéresse le peintre qui veut l’introduire dans son œuvre. Dans Le créateur d’étoiles c’est bien Béjart qui se substitue au peintre devant sa toile pour inventer des chorégraphies nées à Bruxelles, dont on perçoit, les tours de la cathédrale et les nouveaux immeubles.