
The Beguinage of Kortrijk | Le Beguinage de Courtrai
Lot Closed
March 22, 03:01 PM GMT
Estimate
3,000 - 5,000 EUR
Lot Details
Description
Adrien van de Putte
Antwerp 1911 - 1994
The Beguinage of Kortrijk
Oil on canvas
Signed lower left a Van de Putte
60 x 50 cm; 23⅝ by 19¾ in.
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Adrien van de Putte
Anvers 1911 - 1994
Le Beguinage de Courtrai
Huile sur toile
Signé en bas à gauche a Van de Putte
60 x 50 cm ; 23⅝ by 19¾ in.
Private collection, Brussels, acquired in 1977.
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Collection privée, Bruxelles, acquis en 1977.
Adrien Van de Putte, born in 1911 at Overijse, joined the family business, growing greenhouse grapes on the outskirts of Brussels. But in the late 1920s, he also became a poet, translator and publisher. In the 1930s, in parallel with his writing activities, he began to paint, influenced by a relation, the painter Louis Rigaux (1887–1954). At first he painted from life in an Expressionist and Fauvist manner, but he soon found his own style.
He explored the real in a figurative manner before gradually idealizing and condensing it, introducing some naïve touches. The artist returned regularly to the Middle Ages, becoming a modern Primitive, as a result of his fondness for Gothic cities, fortified towns, and – as here – Beguine convents. The places he depicts are often enveloped in a dreamlike atmosphere. This seems to reflect a desire for a stable and clearly defined world, enclosed and peaceful, marked by a lyrical charm.
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Pratiquant la viticulture sous verre dans l’entreprise familiale dans les faubourgs de Bruxelles, Adrien Van de Putte, né en 1911 à Overijse, est aussi poète, traducteur et éditeur à la fin des années 1920. Dès les années 1930, parallèlement à ses activités d’écriture, il se met à la peinture sous l’influence d’un parent, le peintre Louis Rigaux (1887-1954). En peignant d’abord sur le motif dans une veine expressionniste et fauviste, il trouve très rapidement son propre style.
Il arpentera le réel de façon figurative pour progressivement l’idéaliser et le synthétiser en lui donnant des touches naïves. Le peintre retourne régulièrement au Moyen Âge, ce qui en fait un primitif moderne, par son attrait des villes gothiques et des villes fortifiées, ou des béguinages comme c’est le cas ici, avec la volonté de circonscrire oniriquement les lieux. Cela semble refléter une espérance d’un monde clos, stable, défini et paisible, ce qui lui donne tout son charme poétique.
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