Statue double, Dogon / Komakan, Mali

Collection Jacques Lazard, Paris

Collection Hélène Leloup, Paris, vers 1980

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Jacques Lazard collection, Paris

Hélène Leloup collection, Paris, circa 1980

Leloup, Statuaire Dogon, 1994, n° 67

Schmidt, Leloup et alii, Chefs-d'oeuvre de la statuaire Dogon, 1998, p. 94, n° 21

De Grunne, « Vers une définition du style soninké » dans Arts et Cultures, 2001, p. 85 (dessin)

Bassani et alii, Africa. Capolavori da un continente, 2003, p. 100

Fagnola, Voyage à Bandiagara, Sur les traces de la Mission Desplagnes 1905-1905, 2009, p. 275, n° 355

Leloup, Dogon, 2011, p. 148

Blanc, « L'harmonie au monde », dans Connaissance des arts, hors-série n° 490, 2011, p. 39

De Grunne, Van Dyck, Mandé, Trésors Millénaires, 2016, p. 32, n° 7 (dessin)

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Leloup, Statuaire Dogon, 1994, n° 67

Schmidt, Leloup et alii, Chefs-d'oeuvre de la statuaire Dogon, 1998, p. 94, n° 21

De Grunne, « Vers une définition du style soninké » in Arts et Cultures, 2001, p. 85 (drawing)

Bassani et alii, Africa. Capolavori da un continente, 2003, p. 100

Fagnola, Voyage à Bandiagara, Sur les traces de la Mission Desplagnes 1905-1905, 2009, p. 275, n° 355

Leloup, Dogon, 2011, p. 148

Blanc, « L'harmonie au monde », in Connaissance des arts, hors-série n° 490, 2011, p. 39

De Grunne, Van Dyck, Mandé, Trésors Millénaires, 2016, p. 32, n° 7 (drawing)

Stuttgart, Galerie der Stadt Stuttgart, Chefs-d'oeuvre de la statuaire Dogon, 26 avril - 2 août 1998

Turin, Galleria d'Arte Moderna, Africa. Capolavori da un continente, 2 octobre 2003 - 15 février 2004

Paris, Musée du quai Branly - Jacques Chirac, Dogon, 5 avril - 24 juillet 2011

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Stuttgart, Galerie der Stadt Stuttgart, Chefs-d'oeuvre de la statuaire Dogon, 26 April - 2 August 1998

Turin, Galleria d'Arte Moderna, Africa. Capolavori da un continente, 2 October 2003 - 15 February 2004

Paris, Musée du quai Branly - Jacques Chirac, Dogon, 5 April - 24 July 2011

Un certificat de datation par Carbone 14 a été délivré en 1986 par le laboratoire de l'Université d'Arizona : âge env. 400 ans.

Les statues Komakan

Par Hélène Leloup

S’étendant sur environ 200 kilomètres, la falaise sud, faite de grès, recèle des poches qui se remplissent d'eau à la saison des pluies. Quelques lacs et maintes petites rivières existaient autrefois, dont seul le Yamé subsiste. Quelques crocodiles restent les derniers témoins de la faune des périodes humides au Sahel avant le XIIIe siècle. La moindre parcelle de terre, protégée du vent par des murets de pierre, devient un champ de mil ou un jardin de légumes soigneusement arrosé.

Sur la falaise, au village de Komakan, nous avons retrouvé le site d'origine a un type de statues qui se distinguent par de larges scarifications inhabituelles balafrant le visage en biais. Elles se rapprochent de celles rayant la tête du cavalier que Desplagnes a vu chez le Hogon de Ende, village situé à 20 km de Komakan. Il s'agit de statues d'ancêtres probablement utilisées aussi pour les rites de pluie. Ces pièces très anciennes sont contemporaines des Tellem et, bien que le style général soit celui des Tellem - corps schématique aux bras levés - et qu’elles partagent un même rite cultuel, les scarifications montrent qu’il ne s'agit pas de sculptures Tellem.

Les scarifications à lignes parallèles sont disposées transversalement, ce qui les différencie des Bamana et des Mossi ainsi que de celles, quadrillées, des Djennenké. Ces différences confirment la coexistence de populations diverses sur le plateau.

Ici, les jambes du personnage supérieur deviennent les bras du personnage inférieur, formulant ainsi la continuité de la lignée.

Leloup, Statuaire Dogon, 1994, p. 165

Leloup, Dogon, 2011, p. 14

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A carbon 14 dating certificate was issued in 1986 by the Arizona University laboratory: age approx. 400 years.

Komakan figures

By Hélène Leloup

Stretching for about 200 kilometers, the southern cliff, made of sandstone, conceals pockets that fill with water during the rainy season. A few lakes and many small rivers once existed, of which only the Yamé remains. A few crocodiles remain as the last witnesses of the fauna of the wet periods in the Sahel before the 13th century. The smallest piece of land, protected from the wind by low stone walls, becomes a field of millet or a carefully watered vegetable garden.

On the cliff, in the village of Komakan, we found the original site has a type of statues that are distinguished by unusual large scarifications scarring the face at an angle. They are similar to those that Desplagnes saw on the head of the horseman at the Hogon of Ende, a village located 20 km from Komakan. These are statues of anchors probably also used for rain rites. These very old pieces are contemporary with the Tellem and, although the general style is that of the Tellem - schematic body with raised arms - and they share the same cult rite, the scarifications show that they are not Tellem sculptures.

The scarifications with parallel lines are arranged transversely, which differentiates them from the Bamana and Mossi as well as from those of the Djennenké. These differences confirm the coexistence of diverse populations on the plateau.

Here, the legs of the upper figure become the arms of the lower figure, thus formulating the continuity of the lineage.

Leloup, Statuaire Dogon, 1994, p. 165

Leloup, Dogon, 2011, p. 14