Gilles Aillaud

Galleria Mutina, Modena

Galleria d’arte dei Lanzi, Milano

Acquired from the above by the family of the present owner in the mid 70s

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Galleria Mutina, Modène

Galleria d’arte dei Lanzi, Milan

Acquis auprès du précédent par la famille du propriétaire actuel au milieu des années 70

Cahiers de Gilles Aillaud, 1970 - listed : "Kangourous 150x200"

Willem Sandberg (dir.), "73-74" an annual of new art and artists, 1974, p. 14, illustrated

Michael Walsh, Hector Obalk, Gilles Aillaud par Obalk, Paris, 1987, p. 6, illustrated

Jean-Louis Schefer, Gilles Aillaud, dans le vif du sujet, Paris, 1987, p. 64, illustrated

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Cahiers de Gilles Aillaud, 1970 - listé : "Kangourous 150x200"

Willem Sandberg (dir.), "73-74" an annual of new art and artists, 1974, p. 14, illustré

Michael Walsh, Hector Obalk, Gilles Aillaud par Obalk, Paris, 1987, p. 6, illustré

Jean-Louis Schefer, Gilles Aillaud, dans le vif du sujet, Paris, 1987, p. 64, illustré

Turin, Societa Promotrice Belle Arti, Gilles Aillaud, 6 February - 1st March 1971

Paris, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Gilles Aillaud, Peintures 1964-1971, 30 September - 7 November 1971; catalogue, no. 45, illustrated

Rennes, Maison de la Culture, Aillaud, Schlosser, Fanti, October 1973; catalogue, p. 6, illustrated

Paris, A.R.C.2 - Musée d'Art Moderne de la ville de Paris, Gilles Aillaud - Le Proche et le Lointain, 29 February - 7 April 1980; catalogue, p. 73, illustrated

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Turin, Societa Promotrice Belle Arti, Gilles Aillaud, 6 février- 1er mars 1971

Paris, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Gilles Aillaud, Peintures 1964-1971, 30 septembre - 7 novembre 1971; catalogue, no. 45, illustré

Rennes, Maison de la Culture, Aillaud, Schlosser, Fanti, octobre 1973; catalogue, p. 6, illustré

Paris, A.R.C.2 - Musée d'Art Moderne de la ville de Paris, Gilles Aillaud - Le Proche et le Lointain, 29 février - 7 avril 1980; catalogue, p. 73, illustré

Kangourous, executed in 1970, attests to Gilles Aillaud's critical view of the animal condition and the ethical issues related to their treatment. The artist was a member of the French ‘Narrative Figuration’ movement conferring to his works a socially engaged message.

The theme of captivity is prevalent within the composition. The kangaroos are placed in a zoological garden carefully arranged to imitate the natural environment in which these species were born. As Michel Sager points out: "Their prison is arranged in such a way that they can live their own life and it is sometimes ingenious enough to give the illusion of freedom to their captivity." (Michel Sager, Gilles Aillaud, Musée d'art moderne de la ville de Paris, 1971). Thus, this work highlights the complex relationship that these animals have with their environment, but also with the men who maintain a certain control over them.

Moreover, Aillaud pays particular attention to the details and reality of these species, which he represents with great meticulousness. The texture, movement and expressions of these creatures are depicted in detail, resulting in striking portraits that are full of life. Kangourous is a testimony to the artist's fascination with wildlife. These works highlight the splendor of animals, celebrating their presence in the natural world. They also remind us of the importance of recognizing the intrinsic value of these species, encouraging us to protect them as essential elements of our planet.

"Gilles Aillaud's animals do not express themselves, they are : it is their being that speaks; or rather the painting, in faithfully representing their silence, addresses itself to the spectator who looks at it". (Michel Sager, Gilles Aillaud, Musée d'art moderne de la ville de Paris, 1971)

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Kangourous, réalisé en 1970 atteste du regard critique porté par Gilles Aillaud sur la condition animale et les enjeux éthiques liés à leur traitement. Ce dernier s’inscrit dans le mouvement de la Figuration Narrative en cherchant à conférer à ces œuvres une dimension socialement engagée.

Le thème de la captivité est prévalant au sein de cette composition. Les Kangourous sont placés au sein d’un jardin zoologique soigneusement aménagé imitant le milieu naturel dans lequel ces espèces sont nées. Comme le relève Michel Sager : « Leur prison est aménagée de telle sorte qu’ils peuvent y vivre leur propre vie et elle est parfois assez ingénieuse pour faire planer sur leur captivité l’illusion de la liberté. » (Michel Sager, Gilles Aillaud, Musée d’art moderne de la ville de Paris, 1971). C’est ainsi que cette œuvre met en exergue la relation complexe qu’entretiennent ces animaux non seulement avec leur environnement, mais avec les hommes qui conservent sur eux une certaine maîtrise.

Qui plus est, Aillaud accorde une attention particulière aux détails et à la réalité de ces espèces qu’il représente avec minutie. La texture, le mouvement ainsi que les expressions de ces créatures sont dépeints en détails donnant lieu à des portraits saisissants et emplis de vie. Kangourous constitue ainsi un témoignage de la fascination porté par l’artiste à l’égard de la faune sauvage. Cette œuvre met en lumière la splendeur des animaux, célébrant leur présence au sein du monde naturel. Elles nous rappellent également l'importance de reconnaître la valeur intrinsèque de ces espèces incitant à les protéger en tant qu'éléments essentiels de notre planète.

« Les animaux de Gilles Aillaud ne s’expriment pas, ils sont : c’est leur être qui parle ; ou plutôt le tableau, à représenter fidèlement leur silence, s’adresse au spectateur qui le regarde » (Michel Sager, Gilles Aillaud, Musée d’art moderne de la ville de Paris, 1971)