Art Impressionniste et Moderne Day Auction

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View full screen - View 1 of Lot 19. Le 14 juillet à Avignon.

Property from a Private Belgian Collection | Provenant d'une Collection Particulière Belge

André Lhote

Le 14 juillet à Avignon

Lot Closed

December 5, 02:21 PM GMT

Estimate

30,000 - 50,000 EUR

Lot Details

Description

Property from a Private Belgian Collection

André Lhote

1885 - 1962

Le 14 juillet à Avignon


oil on canvas

33 x 40,9 cm; 13 x 161/8 in.

Painted circa 1923.


This work will be included in the forthcoming Catalogue raisonné being prepared by Dominique Bermann Martin.

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Provenant d'une Collection Particulière Belge

André Lhote

1885 - 1962

Le 14 juillet à Avignon


huile sur toile

33 x 40,9 cm; 13 x 161/8 in.

Peint vers 1923.


Cette œuvre sera incluse dans le Catalogue raisonné actuellement en préparation par Dominique Bermann Martin.

Private collection, Belgium (acquired circa 1925)

Thence by descent to the present owner

Both realistic and synthetic, this popular scene expresses the joy and liveliness characteristics of the Roaring Twenties, transcribed by the explosion of colors on the canvas. The rhythm of the composition becomes as frenetic as the steps of the dancers below the orchestra. On the other side of this diagonal, two young women stand and invite the viewer to this celebration of the nation and its history, symbolized by the characteristic silhouette, in the background, of the Palais des Papes in Avignon.


The choice to treat his subject through volume, a manner directly inherited from Cubism, thus anchors the movement - then considered too close to the German avant-garde - in the French pictorial tradition. Lhote indeed claims a cubism integrating ''the essential elements of the primitives, the Renaissance and the school of David'', not to reproduce the error of the impressionnists which "was not to have tried to fix a sensation, but to have failed to introduce it into the tradition'' (Jane Lee, Art Criticism Since 1900, London, 1993, p. 87). This Cubist subject thus claims to insert itself in the legacy of the nineteenth-century French painters celebrating the French nation and its traditions, such as Honoré Daumier and his famous Republic (1848, Paris, musée d'Orsay).


Lhote's 1913 Cubist painting 14 July, Port de Bordeaux-Poincaré had already annouced the painter's intrest in nationalistic themes. He made several versions of his 14 juillet à Avignon. One from 1923 is in the collections of the Musée des Beaux-Arts in Pau and another, from 1930, is in the Centre Pompidou in Paris.

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A la fois réaliste et synthétique, cette scène populaire exprime ce sentiment d'allégresse propre aux Années Folles, transcrit par l'explosion des couleurs sur la toile. La rythmique de la composition se fait alors aussi frénétique que les pas des danseurs, en contrebas de l'orchestre. De l'autre côté de cette diagonale, se tiennent deux jeunes femmes. Les deux amis fixent le spectateur, l'invitant à la célébration de la nation et de son histoire, symbolisée par la silhouette caractéristique du Palais des Papes d'Avignon, en arrière-plan.


Le choix de traiter son sujet par le volume, manière directement héritée du cubisme, ancre de ce fait le mouvement - alors jugé trop proche de l'avant-garde allemande - dans la tradition picturale française. Lhote revendique en effet un cubisme intégrant "les éléments essentiels des primitifs, de la Renaissance et de l'école de David", pour ne pas reproduire l'erreur des impressionnistes qui "n'était pas d'avoir tenté de fixer une sensation, mais de ne pas avoir su l'introduire dans la tradition" (Jane Lee, Art Criticism since 1900, London, 1993, p. 87). Ce sujet cubiste se réclame donc de l'héritage des peintres français du XIXe siècle célébrant la nation française tels Honoré Daumier et sa célèbre République (1848, Paris, musée d'Orsay).


Ce thème symbolique est donc par conséquent très présent dans l’œuvre de Lhote. La toile cubiste de 1913, 14 juillet, Port de Bordeaux-Poincaré (collection particulière), annonçait déjà l’intérêt du peintre. La scène d’Avignon fait ensuite l’objet de plusieurs versions. L’une d’elle, peinte en 1923 est actuellement conservée au Musée des Beaux-Arts de Pau tandis qu’une autre de 1930 a rejoint les collections du Centre Pompidou à Paris.