A Swiss painter based first in Lyon and later in Paris, Patà was a pupil of Gustave Courbet and one of his closest friends. From 1870, in life as in art, the paths of the two painters were intimately connected. Cherubino Patà remained Courbet’s close confidant in the master’s darkest moments, especially after the Commune, when his involvement cost him a stretch in prison, ruin and finally exile in Switzerland. It was also Patà who managed Courbet’s studio and acted as an intermediary with dealers. As a result he frequently travelled back and forth between Switzerland, Ornans and Paris. At the end of his life, Courbet worked in collaboration with Patà, sometimes leaving his friend to create the composition of his paintings, which he would then revise and sign, thus affirming his authorship of the work.
The Cliffs at Etretat inspired many painters in the second half of the nineteenth century. Courbet travelled there in the summer of 1869 and returned to the theme on numerous occasions. Many of his marine paintings of this period show the site in stormy weather, in scenes dominated by waves and foam, painted with a very free brushstroke and with impasto emphasising the density of the rocks and the power of the swelling sea.
The authentication to Gustave Courbet in collaboration with Cherubino Pata has been endorsed by the Institut Gustave Courbet in a letter dated 11 June 2008.
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Peintre suisse installé à Lyon, puis à Paris, Patà fut l’élève de Gustave Courbet et l’un de ses plus fidèles amis. A partir de 1870, dans la vie comme dans la peinture, les parcours des deux hommes sont intimement liés. Cherubino Patà reste le confident de Courbet dans ses moments les plus sombres, plus particulièrement après la Commune, puisque son implication lui vaudra un séjour en prison, la ruine et finalement l’exil en Suisse. C’est également Patà qui organise l’atelier et joue le rôle d’intermédiaire auprès des marchands. Il fait ainsi de nombreux allers-retours entre la Suisse, Ornans et Paris. A la fin de sa vie, Courbet travaille de concert avec Patà, le maître laissant parfois son ami composer le tableau qu’il reprend ensuite et signe, affirmant ainsi sa paternité sur l’œuvre.
Les Falaises d’Etretat ont inspiré de nombreux peintres de la seconde moitié du XIXe siècle. Courbet s’y rend durant l’été 1869 et peint ensuite plusieurs fois ce motif ; un grand nombre de marines de la même période représente le lieu par gros temps, dans des scènes chargées de vagues et d’écume. La facture de ces toiles est très libre, avec des empâtements qui soulignent la densité de la roche et la puissance de la houle.
L'attribution à Gustave Courbet en collaboration avec Cherubino Pata a été confirmée par l'Institut Gustave Courbet dans un courrier en date du 11 juin 2008.