This charming rediscovery is a typical work by the Florentine painter Giovanni Martinelli. Now better known than he was, he is one of the most seductive figures of seventeenth century Florentine painting, a creator of original, mainly allegorical images, as in the case of the present work.
The painting was probably made around the 1650s. As was customary for the artist, it presents a young woman, half-length, gazing directly out at the viewer and holding attributes – a book or writing tablet and a stylus – that enable her to be identified as a sybil.
The treatment of the sybil, strongly lit against a dark background, still shows the stamp of Caravaggio, while the subtle pictorial treatment of the drapery clearly recalls the art of Valentin de Boulogne (1591-1632), which Martinelli might have seen during a probable visit to Rome in the 1620s.
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Cette charmante redécouverte est une œuvre typique de la production du peintre florentin Giovanni Martinelli. Mieux connu aujourd’hui, il apparaît comme une des figures les plus séduisantes de la peinture florentine du XVIIe siècle, un créateur d’images originales, principalement allégoriques, comme c’est le cas dans cette œuvre.
Le tableau, exécuté sans doute autour des années 1650, présente, selon l’habitude du peintre, une jeune femme à mi-corps, fixant d’un regard direct les yeux du spectateur et tenant des attributs – un livre ou une tablette à écrire et un stylet – qui permettent sans doute de l’identifier à une sibylle.
Le traitement encore empreint de caravagisme de la figure de la sibylle fortement éclairée se détachant sur un fond sombre, tout comme le subtil traitement pictural de la draperie, évoquent clairement la connaissance qu’a pu avoir Martinelli, lors d’un probable séjour à Rome dans les années 1620, de l’art de Valentin de Boulogne (1591-1632).