Les Arts sous Influence : Napoléon

Les Arts sous Influence : Napoléon

View full screen - View 1 of Lot 36. Silver-gilt "golden rose", gift of Pope Clement XIV to Queen Maria Carolina of Naples and the Two-Sicilies, dated and located Rome, 1773 | "Rose d'or" en vermeil, cadeau du pape Clément XIV à la Reine Marie-Caroline de Naples et des Deux-Siciles, datée et située Rome, 1773.

Silver-gilt "golden rose", gift of Pope Clement XIV to Queen Maria Carolina of Naples and the Two-Sicilies, dated and located Rome, 1773 | "Rose d'or" en vermeil, cadeau du pape Clément XIV à la Reine Marie-Caroline de Naples et des Deux-Siciles, datée et située Rome, 1773

Lot Closed

September 22, 01:35 PM GMT

Estimate

18,000 - 25,000 EUR

Lot Details

Description

Silver-gilt "golden rose", gift of Pope Clement XIV to Queen Maria Carolina of Naples and the Two-Sicilies, dated and located Rome, 1773


resting on a lapis base, the shaped foot inscribed CLEMENS.XIV / PONTIFEX.MAXIMUSROMAD.G. SICILIAR.ET.HIER / REG.1773MARIA.CAROLINAA.IV on a matted ground, the rounded stem's base decorated with three cherubs heads and foliage cartouches on a matted ground, the upper part formed with five roses, inscribed with ink under the bae P.P / M. Spinola / Rosa d'oro, only one unidentified mark partly visible on the base laden (maybye the Toretta mark's upper part for Genoa)

Haut. totale 87 cm ; Overall 34½in. high

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"Rose d'or" en vermeil, cadeau du pape Clément XIV à la Reine Marie-Caroline de Naples et des Deux-Siciles, datée et située Rome, 1773


reposant sur une base en lapis, le pied chantourné portant les inscriptions CLEMENS.XIV / PONTIFEX.MAXIMUS, ROMA, D.G. SICILIAR.ET.HIER / REG., 1773, MARIA.CAROLINA, A.IV sur fond amati, la base du fût bombée ornée de trois têtes de chérubins et de cartouches feuillagés sur fond amati, le fût orné de trois têtes de chérubins, la partie supérieure formée de cinq roses, inscrit à l'encre sous la base P.P / M. Spinola / Rosa d'oro, uniquement insculpée d'un poinçon non identifié en partie lisible sur la bâte de la base (peut-être la partie haute du poinçon Toretta pour la ville de Gênes)

The elder sister of Marie-Antoinette, Marie-Caroline of Austria was born on August 13, 1752 in Vienna. She married King Ferdinand IV of Naples, an ugly man known for his brutal character. This marriage took place in order to reconcile the House of Austria and the House of Bourbon. Despite the unhappy marriage, she took her duties as queen very seriously and was said to dominate her husband in political matters.


The death of her beloved sister Marie Antoinette during the Revolution outraged her and she became a fervent opponent of the Revolution. After the birth of her son, she seized power and ruled without her husband. She both admired and hated Napoleon Bonaparte, whom she considered "the Attila, the scourge of Italy," as well as "the greatest man the centuries have ever produced. "Indeed, she was one of the only opponents of the French Emperor. Supported by her favourite Joseph Acton and the British ambassador Hamilto, she attacked the revolutionary armies of France. The victories of Bonaparte's army forced her into exile in Sicily. This exile made her hate and desire for revenge grow. Back in Naples, she creates an army to fight against the republicans who capitulate. As she was a queen with such a very particular character, she did not hesitate to plot and did not respect the contract signed with France. Napoleon finally turned against Austria and Marie-Caroline always refused to submit.


In 1804, Napoleon forced her to separate from her favourite and annexed the north of the kingdom. She was again forced into exile in Palermo and her husband was stripped of the kingdom by the French Emperor. She was indignant when she learned that her own granddaughter, Archduchess Marie-Louise, was marrying Napoleon I. On hearing this news she exclaimed "I have become the devil's grandmother! ".


She said: "It should be reduced to powder and given in one dose to each sovereign and in a double dose to their ministers, and then things would be better. "

"In spite of all the harm he has done us in Italy, I must confess," she wrote on October 27, 1797, "that I have a high opinion of him, and as I love the great in everything and everywhere, even when I find him against me, I wish this rare and extraordinary man success and distinction outside Italy."

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Sœur aînée de Marie-Antoinette, Marie-Caroline d’Autriche est née le 13 août 1752 à Vienne. Elle se marie avec le roi Ferdinand IV de Naples, un homme laid et réputé pour son caractère brutal. Ce mariage a lieu dans le but de réconcilier la maison d’Autriche et celle de Bourbon. Malgré un mariage est malheureux, elle prend son devoir de reine très au sérieux et on dira d’ailleurs qu’elle dominait son mari en matière politique.


La mort de sa chère sœur Marie Antoinette lors de la Révolution l’indigne et elle devient de ce fait une fervente opposante à la Révolution. Après la naissance de son fils, elle s’empare du pouvoir et gouverne sans son mari. Elle admire et déteste à la fois Napoléon Bonaparte qu’elle considère comme « l’Attila, le fléau de l’Italie, » en même temps que « le plus grand homme que les siècles n’aient jamais produit. » En effet elle fut l’une des seules opposantes à l’Empereur Français. Soutenue par son favori Joseph Acton et l'ambassadeur britannique Hamilto, elle s’attaque aux armées révolutionnaires de France. Les victoires de l’armée de Bonaparte l’obligent à s’exiler en Sicile. Cet exil fait monter en elle une haine et un désir de vengeance. De retour à Naples, elle crée une armée pour lutter contre les républicains qui capitulent. Reine au caractère si particulier, elle n’hésite pas à comploter et ne respecte pas le contrat signé avec la France. Napoléon se retourne finalement contre l’Autriche et Marie-Caroline refusera toujours de se soumettre.


En 1804, Napoléon l’oblige à se séparer de son favori et annexe le nord du royaume. Elle est à nouveau contrainte de s’exiler à Palerme et son mari est déchu du royaume par l’Empereur français. Elle s’indigne lorsqu’elle apprend que sa propre petite fille, l’archiduchesse Marie-Louise, se marie avec Napoléon Ier. A l’annonce de cette nouvelle elle se serait d’ailleurs exclamée « Je suis devenue la grand-mère du diable ! ».


 « il faudrait le réduire en poudre et en donner une dose à chaque souverain et une double dose à leurs ministres, et alors les choses iraient mieux. »


« Malgré tout le mal qu’il nous a fait en Italie, je dois avouer, écrivait-elle le 27 octobre 1797, que j’ai de lui une haute opinion, et comme j’aime le grand en tout et partout, même quand je le trouve contre moi, je souhaite à cet homme rare et extraordinaire de réussir et de s’illustrer hors d’Italie.»