THÉODORE RIVIÈRE | LA LETTRE D'AMOUR

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S. Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'école française au dix-neuvième siècle, vol. IV, Paris, 1921, pp. 144-148.

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Référence bibliographique

S. Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'école française au dix-neuvième siècle, vol. IV, Paris, 1921, pp. 144-148.

Originally from Toulouse, Théodore Rivière was trained at the École des Beaux-Arts in Paris by Jouffroy, Falguière, and Jean-Antonin Mercié. In 1890, he travelled to Tunisia to teach drawing at the Academy of Fine Arts of Carthage. Inspired by his journey and the orientalist novel Salammbô by Gustave Flaubert, Rivière presents at the Salon two subjects from the novel: Ultimumferiens and Salammbô chez Mathô, both in the Orsay museum in Paris (inv. No. RF 1042 and inv. No. RF 2521).

For these works he received the first-class medal of the Salon in 1897 and a gold medal at the Universal Exhibition in 1900. Although he produced monumental works, such as Les Deux Douleurs today at the Musée des Augustins in Toulouse (inv. no. RA 2060), his small, delicately assembled sculptures are mostly admired. Here, a young woman sitting on a bench is accompanied by a Putto. She turns around, bringing her hand to her chest, to greet her lover who must have written her the letter beside her.

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Originaire de Toulouse, Théodore Rivière fut formé à l'École des Beaux-Arts de Paris par Jouffroy, Falguière, et Jean-Antonin Mercié. En 1890, il se rend en Tunisie pour enseigner le dessin à l'Académie des Beaux-Arts de Carthage. Inspiré par son voyage et le roman orientaliste Salammbô de Gustave Flaubert, Rivière présente au Salon deux sujets issus du roman : l’Ultimum feriens et Salammbô chez Mathô , tous deux au Musée d’Orsay (inv. no. RF 1042 et inv. no. RF 2521). Il reçut pour ces œuvres la médaille de première classe du Salon en 1897 et une médaille d'or à l'Exposition Universelle en 1900. Bien qu'il ait réalisé des œuvres monumentales, comme Les Deux Douleurs aujourd’hui au Musée des Augustins à Toulouse (inv. no. RA 2060), ce sont ses petites sculptures délicatement assemblées qui ont été les plus admirées. Ici, une jeune femme assise sur un banc, surmontée d’un Putto, se retourne, émue, portant la main à sa poitrine, apercevant l’amant qui lui a sûrement écrit la lettre froissée à ses côtés.