Tableaux Dessins Sculptures 1300-1900

Tableaux Dessins Sculptures 1300-1900

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JACQUES GAMELIN | SYLLA HAVING FREED THE CENTURION

Auction Closed

December 3, 07:24 PM GMT

Estimate

7,000 - 10,000 EUR

Lot Details

Description

JACQUES GAMELIN

Carcassonne 1738 - 1803

SYLLA HAVING FREED THE CENTURION


Bears an inscription on the lower part under the framing line Sylla ayant pris possession de la Dictature se montre avec l'appareil le plus terrible et de dessus son tribunal fait massacrer, dans la place, par un Centurion, Lucretius Ofella, qui demandoit le Consulat. / a ce meurtre la foule s'émût : on saisit le Centurion et on L'amène aux pieds du Dictateur ; qui dit, Laissés le aller en liberté, il n'a fait qu'exécuter mes ordres..... Hist.re Rom.e Vol X. page 244

Pen and black ink, brown wash heightened with white, watercolour within pen framing lines on paper laid down on canvas

59 x 73 cm ; 23¼ by 28¾ in.


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JACQUES GAMELIN

Carcassonne 1738 - 1803

SYLLA FAISANT LIBÉRER LE CENTURION


Porte une inscription en bas sous le trait d'encadrement Sylla ayant pris possession de la Dictature se montre avec l'appareil le plus terrible et de dessus son tribunal fait massacrer, dans la place, par un Centurion, Lucretius Ofella, qui demandoit le Consulat. / a ce meurtre la foule s'émût : on saisit le Centurion et on L'amène aux pieds du Dictateur ; qui dit, Laissés le aller en liberté, il n'a fait qu'exécuter mes ordres..... Hist.re Rom.e Vol X p.age 244

Plume et encre noire, lavis d'encre brune et rehauts de blanc, aquarelle, dans des traits d'encadrement à la plume sur papier marouflé sur toile

59 x 73 cm ; 23¼ by 28¾ in.

Probably collection of Jean-Pierre Marcassus de Puymaurin (1757-1841), major collector in Toulouse.

In the same aristocratic family since several generations.


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Probablement collection de Jean-Pierre Marcassus de Puymaurin (1757-1841), grand collectionneur toulousain et amateur d’art.

Resté dans la même famille aristocratique depuis plusieurs générations.

Originally from Carcassonne, Jacques Gamelin trained in Toulouse in the studio of Pierre Rivalz (1625-1706), before entering the Paris studio of Jean Baptiste Deshays de Colleville (1729-1765). In 1764, he failed the Prix de Rome but thanks to his patron in Toulouse, Nicolas-Joseph Marcassus, Baron de Puymaurin (1718-1791), he was able to travel to Rome where he remained from 1765 to 1774. His battle scenes were popular, and in 1771 he received the first prize for life drawing from the Accademia di San Luca, before returning to France, where he became a member of the Académie Royale de Peinture, Sculpture et Architecture in Toulouse.


‘Sulla, having seized the dictatorship, shows his terrible power, and from his tribunal orders a centurion to kill Lucretius Ofella, who sought consulship, in the square; the crowd is dismayed by the murder: the centurion is seized and brought to the feet of the dictator who says, let him go in liberty, he was only obeying my orders.’ This episode comes from volume X of Histoire Romaine; it takes place at the time of Castor, in Rome.


Sulla (138-78 BCE) won the second civil war against Marius in 82 BCE; he had himself named dictator and organised the first proscription in history, to eliminate 500 former supporters of Marius. The proscription authorised any individual to kill the named men and to claim a reward. Sulla also restored the Roman Senate and tried to limit plebeian power. In this context, he decreed that consulship would only be awarded to those who had already been praetors. So when Lucretius Ofella aspired to become a consul, although he had not previously been a praetor, Sulla punished the affront with death as an example to the people. When the crowd turned on the centurion, Sulla spared him since he was only obeying his orders.


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Originaire de Carcassonne, Jacques Gamelin se forme à Toulouse dans l’atelier de Pierre Rivalz (1625-1706), avant de rejoindre à Paris l’atelier de Jean Baptiste Deshays de Colleville (1729-1765). En 1764, il échoue au Prix de Rome mais grâce à son protecteur toulousain Nicolas-Joseph Marcassus, Baron de Puymaurin (1718-1791), il part à Rome où il séjourne de 1765 à 1774. Ses scènes de bataille rencontrent un succès et il obtient le Premier Prix du modèle vivant en 1771 à l’Accademia di San Luca, avant de rentrer en France où il devient membre de l’Académie royale de peinture, sculpture et architecture de Toulouse.


« Scylla ayant pris possession de la dictature, se montre avec l’appareil le plus terrible et de dessus son tribunal fait massacrer dans la place, par un centurion, Lucretius Ofella, qui demandait le Consulat, à ce meurtre la foule s’émût : on saisit le centurion et on l’amène au pied du dictateur, qui dit, laissez le aller en liberté, il n’a fait qu’exécuter mes ordres… » : cet épisode est issu du volume X de l’Histoire Romaine ; il se déroule au temps de Castor, à Rome.


Sylla (138-78 avant Jésus Christ) remporte la seconde guerre civile contre Marius, en 82 avant Jésus Christ ; il se fait alors nommer dictateur et organise la première Proscription de l’histoire afin d’éliminer 500 anciens partisans de Marius. La proscription autorise tout particulier à tuer les hommes désignés, et à en retirer une récompense. Sylla restaure également le Sénat romain, et cherche à limiter le pouvoir de la plèbe. Pour cela, il décrète notamment que le consulat ne pourrait être obtenu qu’après avoir été prêteur. Aussi, lorsque Lucretius Ofella brigue le consulat, quand bien même il n’avait pas obtenu la prêture auparavant, Sylla punit cet affront de la mort pour servir d’exemple au peuple. Lorsque le peuple se retourne contre le centurion, Sylla l’épargne car il n’a fait qu’obéir à ses ordres.


‘Sulla, having seized the dictatorship, shows his terrible power, and from his tribunal orders a centurion to kill Lucretius Ofella, who sought consulship, in the square; the crowd is dismayed by the murder: the centurion is seized and brought to the feet of the dictator who says, let him go in liberty, he was only obeying my orders.’ This episode comes from volume X of Histoire Romaine; it takes place at the time of Castor, in Rome.