LORRAIN, Jean. Ens. de 10 ouvrages dont 8 de Lorrain, sur grand papier ou avec envois ou page ms et 2 avec envois à Lorrain.

LORRAIN, JEAN

ENSEMBLE DE 10 OUVRAGES, DONT 8 DE JEAN LORRAIN (SUR GRAND PAPIER OU AVEC ENVOIS AUTOGRAPHES), ET 2 DE GIDE ET COLETTE AVEC ENVOIS À LORRAIN.

Très Russe. Paris, E. Giraud et Cie, 1886. In-8 (186 x 128 mm). Bradel, demi-toile rose, couverture.

Édition originale.

Envoi autographe signé à l’éditeur Stock : "à monsieur Victor Stock, très cordialement avec espoir de communs succès futurs. Jean Lorrain. 1886 juin".

Un démoniaque. Paris, E. Dentu, 1895. In-8 (182 x 114 mm). Maroquin janséniste Bordeaux, dos à nerfs, tête dorée, encadrement intérieurs, couverture (L.R. Houades).

Édition originale.

Un des 10 exemplaires sur Chine (non numéroté).

Un démoniaque. Paris, E. Dentu, 1895. In-8 (188 x 127 mm). Demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs, tête dorée, témoins conservés, couverture (F. Michon).

Un des 10 exemplaires sur Hollande (non numéroté).

Envoi autographe signé : "au docteur Samuel Pozzi, son reconnaissant, son ami, sa victime, Jean Lorrain".

En 1893, le docteur Pozzi avait opéré Jean Lorrain de neuf ulcères, consécutives à l'absorption d'éther. C’est dans la clinique du praticien qu’il va mourir en 1906.

Contes pour lire à la chandelle. Paris, Mercure de France, 1897. In-12 (150 x 92 mm). Demi-bradel vélin vert (Reliure du début du XX^e siècle).

Deuxième édition.

Envoi autographe signé : "à mon ami, à mon restaurateur Samuel Pozzi, ces contes qu’il fera lire à son Jean et à sa Catherine, son très reconnaissant Jean Lorrain". (Sur le docteur Pozzi, voir ci-dessus).

Poussières de Paris. Paris, Ollendorff, 1902. In-8 (180 x 118 mm). Demi-chagrin brun, couverture (Reliure du milieu du XX^e siècle).

Édition originale.

Envoi autographe signé : "à Mr Porel, son ami. Jean Lorrain". Époux de la comédienne Réjane, l’acteur Paul Porel (1843-1917), a dirigé le théâtre de l'Odéon et celui du Vaudeville.

Poussières de Paris. Paris, Ollendorff, 1902. In-8 (182 x 113 mm). Demi-maroquin émeraude à coins, couverture et dos (Reliure du milieu du XX^e siècle).

Édition originale.

Envoi autographe signé à Ernest La Jeunesse : "à Ernest Lajeunesse, à travers la poudre et la [mot illisible] de ces siècles, de notre sentiers, ces Poussières de Paris de son ami Jean Lorrain". Enrichi d’un billet autographe du même à La Jeunesse (pneumatique, 11 mai 1899), à propos d’une critique de La Jeunesse que Lorrain n’a pu s’empêcher de lire.

Deux heures du matin… quartier Marbeuf. Paris, Ollendorff, 1904. In-8 (198 x 140 mm). Bradel demi-toile brune, titre doré (Reliure de la première moitié du XX^e siècle).

Édition originale.

Exemplaire enrichi d’une lettre autographe de l’auteur à Jean Coquiot, co-auteur de la pièce de théâtre (15 septembre [1905], 2 p. in-8, avec enveloppe) et de deux billets de ce dernier à Lorrain (17 septembre et 12 octobre [1905]).

Du temps que les bêtes parlaient. Paris, Éditions du Courrier français, [1911]. In-8 (188 x 118 mm). Bradel demi-basane rouge (Reliure de la seconde moitié du XX^e siècle).

Édition originale.

Un des 10 exemplaires sur Hollande (n° 4).

Exemplaire enrichi d’une page manuscrite autographe de l’ouvrage, ici un portrait de Sem.

[On joint :]

Gide, André. Le Voyage d’Urien, suivi de Paludes. Paris, Mercure de France, 1896. In-18 (188 x 118 mm). Broché. Couverture salie, déchirures et manques de papier.

Envoi autographe signé : "à Jean Lorrain en hommage et cordialement, André Gide". Jean Lorrain avait une admiration pour les Nourritures terrestres de Gide, qu’il cite dans son Monsieur de Phocas publié en 1899, la même année que cette édition du Voyage d’Urien (voir P. Masson, "Monsieur de Phocas ou quand Gide et Wilde se rencontrent chez Jean Lorrain", Bulletin des Amis d'André Gide, n° 42, p. 51-57).

Colette. Sept Dialogues de Bêtes. Paris, Société du Mercure de France, 1905. In-8 (186 x 118 mm). Broché (exemplaire débroché).

Envoi autographe signé à Jean Lorrain : "A Jean Lorrain affectueux souvenir de l’auteur. Colette Willy".

Deux portraits photographiques de Jean Lorrain, l’un dédicacé à "mon cher Baudi qui déroba au public le succès de Promethée", le second à "Monsieur de Max" (envoi coupé).