ALFONSO OSSORIO | BATAILLE

Michel Tapié, Paris

Private Collection (acquired by descent) 

Acquired from the above by the present owner

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Michel Tapié, Paris

Collection particulière (acquis par descendance)

Acquis auprès de celle-ci par le propriétaire actuel

Jean Dubuffet, Peintures initiatiques d'Alfonso Ossorio, Paris, 1951, np., no. 31, illustrated

B.H Friedman, Alfonso Ossorio, New York, 1972, p., no. 75, illustrated

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Jean Dubuffet, Peintures initiatiques d'Alfonso Ossorio, Paris, 1951, np., no. 31, illustré

B.H Friedman, Alfonso Ossorio, New York, 1972, p., no. 75, illustré

Paris, Christie's, Un art autre? Artistes autour de Michel Tapié, une exposition, 31 January - 29 February 2012; catalogue, pp.120-121, illustrated in colour

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Paris, Christie's, Un art autre? Artistes autour de Michel Tapié, une exposition, 31 janvier - 29 février 2012; catalogue, pp.120-121, illustré en couleurs

Across from the illustrated finished work is also reproduced a photograph taken during the execution process, when the components were still outlined in ink. This allows us to see how works from this series, whose origin is quite disconcerting, started off. There are not, like previous works were, built from shapeless stains thrown onto the paper, but rather, they are made from extremely precise drawings, modeled and hatched in the traditional way of drawing. One should note however the peculiar combination imagined by the artist of these realist components with intertwining abstract drawings represented in a completely different way, in linear fashion and free of relief. This results in a surprising brewing of a three-dimensional world and a two-dimensional one (or, rather, a world that has no dimension). The same mix of these two conflicting universes is echoed by the use of colour. They are, originally, mostly , transparent, diffuse et lightly nuanced (here, grey and pink) like those of classical drawing with tints of colour; here, they are layered with flat stains of colour which are, on the contrary, quite dense, like those of popular imagery: radiating purple, bright sky-blue, eggy yellow.

Jean Dubuffet, Peintures initiatiques d'Alfonso Ossorio, Paris, 1951

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On trouvera ici, en regard de la reproduction du tableau terminé, la photographie qui en a été faite en cours d’exécution, alors que les éléments n’en étaient pas encore que dessinés à la plume. On pourra voir ainsi comment ont été commencés les tableaux de ce groupe, dont la facture est si déconcertante. Non plus donc, comme pour ceux du groupe précédent, à partir de taches informes jetées sur la feuille, mais de dessins très précis, modelés et hachurés dans la manière du dessin classique. Il faut cependant signaler la curieuse association que l’auteur fait à ces éléments modelés, et qu’on peut bien dire réalistes, de dessins beaucoup plus abstraits, qui circulent parmi eux, et sont traités dans une tout autre convention, linéairement et sans relief ; d’où résulte dans le tableau un insolite brassage d’un monde à trois dimensions avec un monde qui n’en a que deux (ou qui n’en a, pour mieux dire, pas). Le même mélange de deux registres inconciliables se retrouve aussi dans l’emploi des couleurs. Elles sont à l’origine, dans l’ensemble, transparentes, diffuses et doucement nuancées (ici grises et rosées) comme celles d’un dessin classique rehaussé seulement de teintes ; mais par là-dessus placardées de toutes parts par des taches à plat, de couleurs, au contraire, très opaques, comme celles d’images populaires : violet éclatant, bleu ciel vif, orange, jaune d’œuf.