Lot 60
  • 60

POULIE DE MÉTIER À TISSER, BAULÉ, CÔTE D'IVOIRE |

Estimate
20,000 - 30,000 EUR
Log in to view results
bidding is closed

Description

  • haut. 30,5 cm ; 12 in

Provenance

Mathias Komor (1909-1984), New York
Lucien Van de Velde, Anvers, acquis en 1975
Sotheby's, New York, 13 mai 2011, n° 224
Daniel Hourdé, Paris
Collection Marceau Rivière, Paris, acquis ca. 2015

Exhibited

Bruxelles, Crédit Communal de Belgique, Arts Premiers d'Afrique Noire, 5 mars - 17 avril 1977

Literature

Guimiot et Van de Velde, Arts Premiers d'Afrique Noire, 1977, p. 56-57, n° 28b
Schaedler, Le tissage en Afrique au sud du Sahara, 1987, p. 243, n° 350
Hvatum Werner, "La Muse des tisserands l'étrier de poulie de l'Afrique de l'ouest", Tribal Arts, Le Monde de l'Art Tribal, Vol. IV, n° 15, Automne 1997, p. 78, n° 36

Condition

Good condition overall. Wear consistent with age and use within the culture. Some stabilised cracks to the base, torso and headdress. Beautiful carving remains. Fine brown nuanced patina.
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
NOTWITHSTANDING THIS REPORT OR ANY DISCUSSIONS CONCERNING A LOT, ALL LOTS ARE OFFERED AND SOLD AS IS" IN ACCORDANCE WITH THE CONDITIONS OF BUSINESS PRINTED IN THE SALE CATALOGUE."

Catalogue Note

Parmi le corpus des étriers de poulie de métier à tisser Baulé, les plus aboutis et les plus rares sont ceux figurant un personnage humain en pied à l’instar de cette œuvre de la Collection Marceau Rivière. Reprenant les canons de la grande statuaire traités en miniature, le personnage masculin illustre l’idéal de la perfection physique : de la coiffe élaborée à la barbe finement tressée en passant par le réseau de scarifications. Par son élaboration, cet étrier « offre une réponse plastique saisissable d’un seul regard : par la modestie même de sa taille, il habite l’espace, car il était le seul objet orné du métier à tisser » (Boyer, Baulé, 2008, p. 154).