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BOUCLIER, SONGYE, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO |
Estimate
40,000 - 60,000 EUR
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Description
- haut. 68 cm ; 26 3/4 in
Provenance
Collection du Baron Henri Lambert (1887-1933), Bruxelles, ca. 1905
Christie's, Londres, 12 décembre 1989, n° 239
Alain de Monbrison, Paris
Collection Marceau Rivière, Paris, acquis ca. 1989
Christie's, Londres, 12 décembre 1989, n° 239
Alain de Monbrison, Paris
Collection Marceau Rivière, Paris, acquis ca. 1989
Exhibited
Paris, Ecole Supérieure Internationale d'Art et de Gestion, Art Africain, 23 avril - 3 mai 1991
Literature
Rivière et Lehuard, Art Africain, 1991, n° 54
Arts d'Afrique Noire, Eté 2000, n° 114, p. 62
Arts d'Afrique Noire, Eté 2000, n° 114, p. 62
Catalogue Note
Ponctués en leur centre d’une représentation en très haut relief d'un masque Kifwebe, les boucliers Songye - rares et documentés à partir des années 1880 - associent à la sculpture une saisissante dimension picturale. Ces boucliers servaient plus « d'accessoires symboliques et emblématiques du pouvoir » que d'armes défensives (Hersak in de Heusch, Objects : Signs of Africa, 1995).
Au sein de son corpus ce bouclier, autrefois dans la collection du Baron Henri Lambert, s’impose par la monumentalité et l’ampleur du masque Kifwebe projeté en son centre. S’ajoute la beauté du décor pictural tout en contraste qui orne la surface du bouclier et qui, selon Herzak (idem) à propos des sept boucliers Songye et Luba conservés au musée de Tervuren, « suggère un certain type de codification emblématique ». Ce dernier serait lié, d'après François Neyt (Songye, La redoutable statuaire Songye d’Afrique Centrale, 2004, p. 362), au parcours labyrinthique durant l'initiation du bukishi.
Au sein de son corpus ce bouclier, autrefois dans la collection du Baron Henri Lambert, s’impose par la monumentalité et l’ampleur du masque Kifwebe projeté en son centre. S’ajoute la beauté du décor pictural tout en contraste qui orne la surface du bouclier et qui, selon Herzak (idem) à propos des sept boucliers Songye et Luba conservés au musée de Tervuren, « suggère un certain type de codification emblématique ». Ce dernier serait lié, d'après François Neyt (Songye, La redoutable statuaire Songye d’Afrique Centrale, 2004, p. 362), au parcours labyrinthique durant l'initiation du bukishi.