

Par la fluidité de sa forme, la tension de ses lignes et la beauté de sa coiffe, ce masque s’impose comme le plus remarquable des – rares – masques Dan unissant idéalement l’homme et l’oiseau. La majesté de ses proportions et la force de ses traits hybrides s’affirment dans rigueur du visage humain stylisé et dans la puissance du bec projeté vers l'avant. Ces masques, que l’on ne trouve que chez les Dan septentrionaux et leurs voisins, en particulier les Maou/Diomandé, évoqueraient le toucan, l’un des premiers êtres créés, et dont le rôle est lié à l’instruction.