- 192
De Quincey, Thomas
Estimate
300 - 500 EUR
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Description
- De Quincey, Thomas
- Les Confessions d’un mangeur d’opium. Paris, Librairie P.V. Stock, 1921.
- ink on paper
In-8 (188 x 120 mm). Broché. Non coupé.
[On joint :]
Facture de la Librairie Gallimard pour l’envoi de ce livre. 21 juillet 1922. Une p. in-8 (200 x 133 mm).
Saucier, Roland. Lettre tapuscrite signée. 22 juillet 1922. Une p. in-4 (269 x 209 mm), à en-tête de la librairie Gallimard.
L’envoi du livre fait suite à la lettre de Proust du 20 juillet 1920 demandant à Gallimard s’il "a les Confessions d’un mangeur d’opium de Quincey" récemment sorti en librairie ; l’éditeur lui répond le lendemain qu'il va le lui faire envoyer (Kolb, XXI, n° 258, p. 370 et note 17). Proust était probablement curieux de lire ces Confessions qui avaient tant influencé Nerval ou Baudelaire, mais, non coupé, l’ouvrage de Quincey n’a pas été lu par Proust.
Le jeune directeur de la Librairie Gallimard, récemment ouverte sur le boulevard Raspail, à Paris, s’excuse de l’envoi de la facture. En effet, tous les achats de Proust étaient débités de son compte à la N.R.F.
Références pour lettre de Saucier : Kolb, XXI, n° 260. -- Correspondance Proust-Gallimard, n° 362.
[On joint :]
Facture de la Librairie Gallimard pour l’envoi de ce livre. 21 juillet 1922. Une p. in-8 (200 x 133 mm).
Saucier, Roland. Lettre tapuscrite signée. 22 juillet 1922. Une p. in-4 (269 x 209 mm), à en-tête de la librairie Gallimard.
L’envoi du livre fait suite à la lettre de Proust du 20 juillet 1920 demandant à Gallimard s’il "a les Confessions d’un mangeur d’opium de Quincey" récemment sorti en librairie ; l’éditeur lui répond le lendemain qu'il va le lui faire envoyer (Kolb, XXI, n° 258, p. 370 et note 17). Proust était probablement curieux de lire ces Confessions qui avaient tant influencé Nerval ou Baudelaire, mais, non coupé, l’ouvrage de Quincey n’a pas été lu par Proust.
Le jeune directeur de la Librairie Gallimard, récemment ouverte sur le boulevard Raspail, à Paris, s’excuse de l’envoi de la facture. En effet, tous les achats de Proust étaient débités de son compte à la N.R.F.
Références pour lettre de Saucier : Kolb, XXI, n° 260. -- Correspondance Proust-Gallimard, n° 362.