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DIDIER COMÈS (1942-2013) Silence Planche 17
Estimate
22,000 - 24,000 EUR
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Description
- DIDIER COMÈS
- Silence Planche 17
- Encre de Chine sur papier
- 43 x 32 cm
Casterman - 1980
L’art de Comès en une planche ! Silence est le chef d’oeuvre de l’un des maîtres du noir et blanc, Didier Comès. Narrant l’éveil à la conscience d’un «idiot du village», Comès brosse une fresque graphique sans concession de ces campagnes où la magie noire occupe une place importante. Travaillant ses masses en passant du positif au négatif (comme s’il passait de tirages photographiques aux pellicules qui les ont révélés), Comès rend l’effet de flash provoqué par les éclairs pendant l’orage. Cela crée une tension dramatique pour cette scène d’une importance capitale durant laquelle le muet va découvrir la retraite de La Sorcière, la femme aveugle qui va lui « ouvrir » le monde. Cette planche est d’une puissance quasi magnétique. Grâce à son découpage, alternant les changements d’échelle entre deux cases panoramiques. Grâce aussi à la répartition des blancs (en haut) et des noirs (en bas). Ou à la subtile utilisation des diagonales et des lignes de tension comme on le voit dans la deuxième case. Un modèle d’équilibre des noirs et des blancs, digne du musicien de jazz qu’était Comès.
L’art de Comès en une planche ! Silence est le chef d’oeuvre de l’un des maîtres du noir et blanc, Didier Comès. Narrant l’éveil à la conscience d’un «idiot du village», Comès brosse une fresque graphique sans concession de ces campagnes où la magie noire occupe une place importante. Travaillant ses masses en passant du positif au négatif (comme s’il passait de tirages photographiques aux pellicules qui les ont révélés), Comès rend l’effet de flash provoqué par les éclairs pendant l’orage. Cela crée une tension dramatique pour cette scène d’une importance capitale durant laquelle le muet va découvrir la retraite de La Sorcière, la femme aveugle qui va lui « ouvrir » le monde. Cette planche est d’une puissance quasi magnétique. Grâce à son découpage, alternant les changements d’échelle entre deux cases panoramiques. Grâce aussi à la répartition des blancs (en haut) et des noirs (en bas). Ou à la subtile utilisation des diagonales et des lignes de tension comme on le voit dans la deuxième case. Un modèle d’équilibre des noirs et des blancs, digne du musicien de jazz qu’était Comès.