Italie, Rome, XVIIIe siècle, d'après Alessandro Algardi (1598-1654)

Kurt Spirig, Lugano, 2003.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

J. Montague, Alessandro Algardi, Londres, 1985, pp. 405-408.

Good condition overall, with some minor surface dirt and some natural veining at several places. A few minor chips to the edges of the drapery ; the big toe of his proper left foot missing. Joints visible to the yellow marble plaques of he base.
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Furieuse d’apprendre la naissance d'Hercule, fils adultérin de Jupiter et de la mortelle Alcmène, Junon tente d’éliminer le fruit de cette union en envoyant deux serpents tuer l’enfant dans son sommeil. Le jeune demi-dieu, doué dès son plus jeune âge d’une force colossale, parvient à étouffer les reptiles de ses mains. Un marbre antique de ce sujet est conservé à Rome, aux musées Capitolins. Bien qu’aucun élément bibliographie ne l’atteste, il semble qu’Alessandro Algardi ait repris ce sujet mythologique dans les années 1650. Deux exemplaires de ce sujet sont mentionnés dans l’atelier d’Ercole Ferrata (1610-1686), élève d’Algardi, deux autres sont signalés au début du XVIIIe siècle, dans les collections Gennari et Franzone. Des bronzes du même modèle sont conservés notamment à Chatsworth, dans la collection du Duc du Devonshire, à New York, dans l'ancienne collection de Sir John Pope-Hennessy, et au musée du Louvre (inv. n° OA 5068). Bien que postérieurs aux bronzes, des exemplaires en marbre d’après Algardi sont signalés dès le premier quart du XVIIIe siècle dont un groupe dans la collection du Comte d’Oxford. Un marbre plus tardif, conservé à Berlin (Schloss Charlottenburg, inv. n° GK III 2283), a été détruit lors de la Seconde Guerre Mondiale. Ercole Ferrata réalisa lui-même des marbres d’après le modèle de son maître, dont l’un vendu £100,000 (Sotheby's Londres, 10 décembre 1987, lot 176).