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Henri-Jean-guillaume Martin
Estimate
50,000 - 80,000 EUR
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Description
- Henri-Jean-guillaume Martin
- Le Philosophe ou L'Inspiration du Poète
- Signé et daté en bas à droite Henri Martin/88
- Huile sur toile
- 130,2 x 97, 8 cm ; 51 1/4 by 38 1/2 in
Provenance
Vente Tajan, Hôtel Drouot, Paris, 21 décembre 2000, n°17
Exhibited
Eden Close At Hand The Paintings of Henri Martin 1860-1943, Anderson Galleries, New York, 2005, n°1, illustré en couleurs, p. 37
Condition
The canvas is unlined.
There is a very light stretcher mark corresponding to the horizontal central stretcher bar.
Under ultraviolet light the residual varnish fluoresces quite opaquely and only some very minor spots of retouching are visible in and around the back of the chair.
Some pigments, notably the very dark green brush strokes in the background fluoresce ; however these appear to be original pigment and not retouching.
This painting is in good condition and would likely benefit from a light surface clean.
Presented in a decorative gilt frame with floral motifs and some ornament losses.
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
NOTWITHSTANDING THIS REPORT OR ANY DISCUSSIONS CONCERNING A LOT, ALL LOTS ARE OFFERED AND SOLD AS IS" IN ACCORDANCE WITH THE CONDITIONS OF BUSINESS PRINTED IN THE SALE CATALOGUE."
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Catalogue Note
Peintre né à Toulouse, Henri Martin avait un certain goût pour les muses. Il appréciait beaucoup ces « filles de son imagination » à la fois « compagnes », « sœurs » et « inspiratrices » comme disait le conservateur du Musée du Luxembourg, Léonce Bénédite. Parmi les nombreuses commandes publiques qu’il reçut, beaucoup concernèrent des allégories féminines. En 1893, sa ville natale lui réclama pour le Capitole une série d’allégories artistiques placées dans la salle des pas perdus, avant que l’hôtel de ville de Paris ne lui passe une commande similaire en 1895.
Notre peinture, antérieure à ces deux importantes commandes publiques, est très imprégnée de symbolisme. Elaborée alors qu’il était âgé de vingt-huit ans, la peinture tient de Moreau et de Puvis de Chavannes par ces apparitions soudaines de figures gracieuses, sensuelles. Elle se place ainsi entre les personnifications illuminées des Arts réalisées quelques années plus tard pour l’hôtel de ville de Paris (la Peinture, la Sculpture, la Littérature et la Musique) et les dessins qu’il était en train de fournir pour illustrer la pièce de Victor Hugo Angelo entre 1885 et 1895.
Poétique et troublante, l’œuvre de Martin avait marqué son modèle Puvis de Chavannes qui déclara devant une de ses toiles présentées au Salon : « Celui-là sera mon héritier » !
Notre peinture, antérieure à ces deux importantes commandes publiques, est très imprégnée de symbolisme. Elaborée alors qu’il était âgé de vingt-huit ans, la peinture tient de Moreau et de Puvis de Chavannes par ces apparitions soudaines de figures gracieuses, sensuelles. Elle se place ainsi entre les personnifications illuminées des Arts réalisées quelques années plus tard pour l’hôtel de ville de Paris (la Peinture, la Sculpture, la Littérature et la Musique) et les dessins qu’il était en train de fournir pour illustrer la pièce de Victor Hugo Angelo entre 1885 et 1895.
Poétique et troublante, l’œuvre de Martin avait marqué son modèle Puvis de Chavannes qui déclara devant une de ses toiles présentées au Salon : « Celui-là sera mon héritier » !