Jules Didier

The canvas has an old lining. As visible in the catalogue illustration, there is a pattern of craquelure overall. Ultraviolet light reveals scattered spots of retouching overall, notably in the banner in the lower part of the composition where there is also a small area of restoration above the P in the banner and background, and scattered spots in the sky. There are some areas towards the top of the sky which fluoresce green but do not appear to correspond clearly to retouching. The painting is ready to hang. Presented in a simple decorative frame.
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Elève de Léon Cogniet (1794-1880) et du lithographe Jules Laurens (1825-1901) Jules Didier était entré aux Beaux-Arts de Paris en 1852. Cinq ans plus tard il remportait le prix de Rome avec un Christ et la Samaritaine.
Artiste aux genres variés, on lui connaît des peintures d'animaux à l'air solide et robuste qu'on compara d'ailleurs à ceux de Rosa Bonheur (1822-1899), mais aussi des paysages et des scènes historiques ou allégoriques. Exercé à la lithographie, il avait également illustré avec Gustave Doré un recueil de nouvelles de la comtesse de Ségur, Les nouveaux contes de fées en 1896.
Les collections publiques comptent certaines de ses oeuvres, le musée Fabre à Montpellier possède quatre paysages du peintre, le musée Carnavalet comprend une oeuvre historique, l'Envahissement de l'hôtel de ville par les Bataillons de Belle-ville, et un lycée parisien rue du Château-Landon avait embelli ses préaux d'allégories de l'agriculture et de la métallurgie entre autres images de travaux techniques, en 1881.
Notre curieuse peinture, allégorie de la société protectrice des animaux, semble dater de la fin de la carrière du peintre. Avec cette jeune vestale entourée d'animaux familiers comme exotiques la toile dévoile le talent du peintre dans différents registres, entre maîtrise technique et goût de l'illustration. 
Selon la tradition familiale, cette toile serait à mettre en rapport avec une affiche de même sujet réalisée pour la SPA au début du XXe siècle.