Chronomètre de marine en acajou de deux jours de réserve de marche, vers 1875, signé O. Dumas N° 631 à St Nicolas Près Dieppe

le cadran argenté, chiffres romains pour les heures, arabes pour les secondes à 6 heures, indicateur de réserve de marche (0-49) à 12 heures, aiguilles en acier bleui ; mouvement en laiton, piliers cylindriques, fusée avec chaîne, échappement à détente, balancier compensé avec poids d’équilibre, spiral cylindrique plat en acier bleui, coq non décoré ; boîtier à contrepoids en laiton numéroté 631, suspension au cardan avec pièce de blocage ; caisse en acajou massif avec couvercle d’inspection, signée, sur une plaque en os, ‘Dumas 631’, poignées et pièces de coins en laiton ; manque la clé

Neveu d’Henri Motel, Onésime Dumas (1824-1889) fait son apprentissage chez Perrelet, puis chez Charles Auguste Berthoud. Entre 1848 et 1851 il travaille pour son oncle avant de prendre la succession de Victor Gannery à Saint-Nicolas. Il exposa à Rouen en 1856 et à Paris en 1857. Si les premières chronomètres de Dumas sont identiques à ceux de Louis Berthoud, et qu’il continue d’utiliser le détente pivoté de Berthoud, il adopte par la suite le calibre d’Henri Motel avant de développer son propre calibre calqué sur les chronomètres anglais, un calibre robuste et fiable, même s'il est moins élégant que ceux de ses prédécesseurs.