Attribué à Henri et Charles Beaubrun

A l'œil nu : Le tableau se présente dans un état de conservation très satisfaisant. Il a fait l'objet d'un rentoilage il y a une cinquantaine d'années, correctement réalisé mais qui a un peu tassé la matière. Il a été nettoyé très probablement à la même époque, très correctement, ce qui n'a pas endommagé les glacis. Le vernis est donc ancien et légèrement encrassé. A la lampe U.V. : Le tableau se présente sous un vernis vert uniforme. On ne remarque pas de restauration particulière. Le rapport de condition a été réalisé le 20 août 2016 en l'hôtel particulier rue de Varenne de M. de Balkany, dans ces conditions le tableau n'a pas pu être décroché. Ce lot fera l'objet d'un transport préalablement aux expositions et à la vente. To the naked eye: The work appears in a good condition. The painting has been correctly relined about fifty years ago, but it has flattened a little bit the pictorial matter. It was correctly cleaned, at the same period, the glazes are well preserved. The varnish is old and slightly dirty. Under U.V. light: The painting appears under a green uniform varnish. We cannot notice any restoration. Please note that this condition report was made on August 20th 2016 inside Robert de Balkany's hôtel rue de Varenne and that the painting was not hang off the wall. This lot will be shipped to Sotheby's galleries before the exhibit and the sale.
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
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Charles Beaubrun a été formé par son oncle Louis Beaubrun, un important portraitiste sous Louis XIII. Grâce à son entremise, il a été rapidement admis à la cour, de même que son cousin Henri avec lequel il collabora souvent. Les deux jeunes artistes étaient soutenus à leurs débuts par Anne d’Autriche puis par Marie Thérèse.
En 1648, les deux cousins ont figuré parmi les membres fondateurs de l’Académie dont ils assumèrent la charge de trésorier jusqu’à leurs morts. Leur atelier était devenu au fil du temps un véritable Salon où se cotoyaient des personnalités de haut rang et beaux esprits.
Les noms de Charles et Henri Beaubrun sont souvent indissociables. Il est difficile de discerner la main de l’un plutôt que de l’autre sur les œuvres peu nombreuses qui leur sont données. De ce fait, on a prit l’habitude de leur attribuer les portraits cojointement. Leur habileté à embellir leurs modèles leur a valu surtout les faveurs d’une clientèle féminine.