Pendule en biscuit et porcelaine de Paris à monture de bronze doré de la fin de l'époque Louis XVI, vers 1790, par la manufacture de Dihl et Guérhard

la boîte surmontée de la figure de l'Amour ajustant son arc et flanquée de montants en crosse, ciselés de piastres et terminés par des pieds en griffe ; les côtés peints de trophées évoquant l'Amour dans des encadrements de guirlandes ; reposant sur un contre-socle à décor de frises de rinceaux feuillagés et centré d'un cartouche M.^re / de Guerhard et / Dihl a paris ; (la flèche accidentée et détachée)

The image is quite accurate. The biscuit porcelain : an old restoration to the bow and the arrow broken. The bronze mounts : very fine chasing and gilding, only slightly stained in places. Two bronze friezes (on the front and on the left side) need to be re-fixed. One crack on the glass in front of the dial. Dial in good condition. Movement appears to be complete but may benefit from fresh oil. With a pendulum. Highly attractive clock in good overall condition.
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Placée sous le patronage du fils aîné du comte d’Artois, la Manufacture dite du duc d’Angoulême fut créée en 1781 par l’excellent chimiste et modeleur Christophe Dihl et les époux Guérhard. Elle connut dès ses débuts un grand succès à tel point qu’en 1785, elle employait déjà douze sculpteurs et trente peintres. Les locaux de la rue de Bondy devinrent rapidement trop étroits et la manufacture emménagea en 1789 dans l’ancien hôtel du financier Bergeret, rue du Temple. Elle continua à se développer brillamment sous la Révolution et connut son apogée avec l’Empire. Entre-temps, Mme Guérhard, devenue veuve, s’était remariée avec Dihl. Ce n’est que sous la Restauration que la manufacture subit un déclin progressif pour disparaître avec ses fondateurs en 1830.
Notre pendule constitue un superbe exemple des productions de la manufacture à la fin de la décennie 1780 et au début des années 1790. La qualité du modelé du biscuit témoigne de la maîtrise de Dihl dans ce domaine, tandis que les plaques de porcelaine ne sont pas sans rappeler les ouvrages des peintres Sauvage, Leguay ou Drolling qui travaillaient pour la manufacture.