Pendule borne "L'Amour vainqueur du Temps" en bronze doré d’époque Louis XVI, le cadran signé HENRI VOISIN, le bronze signé POISSON

le cadran émaillé, signé henri/ VOISIN, inscrit dans une caisse signée POISSON en forme de borne d’architecture, entouré de feuilles d’olivier enrubannés et d’un masque d’homme barbu symbolisant le Temps ; les montants sont à motifs de pilastres cannelés et de chutes à guirlandes de feuilles et graines de laurier ; l’amortissement est orné d’un enfant ailé assis sur des nuées, allégorie de l’Amour, tenant une couronne et ayant à ses côtés son carquois rempli de flèches ; l’ensemble reposant sur une base à tores de laurier et frises d’entrelacs

Tardy, Dictionnaire des horlogers français, Paris, 1972, p. 648 
Jean-Dominique Augarde, Les ouvriers du Temps, Genève, 1996, p. 99, p. 139 (fig. 98-99), p. 406 
Pierre Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age à nos jours, Paris, 1997
Pierre Verlet, Les bronze dorés français du XVIIIe siècle, Paris, 1999, p. 259, fig. 287-288 

Illustration quite accurate. Pretty model. Overall condition is absolutely fine. The arrow of the Putto is incomplete. The gilding has a good colour expected wear particularly to th eflat surfaces of the base. Please note that we do not guarantee the working order of the clock, although it seems complete.
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La caisse peut être rattachée sans aucun doute possible au fondeur Michel Poisson, dont elle porte la signature insculptée dans le bronze.

Un dessin aquarellé, correspondant au projet original, qui servit de modèle au bronzier, est conservé au cabinet des dessins de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris.

Outre l’exemplaire présenté ici, trois autres pendules du même type sont référencées : un premier exemplaire tout en bronze doré, signé Poisson et portant la marque de l’horloger Imbert l’aîné à Paris sur le cadran (reproduit dans P. Verlet, op. cit.) ; un second exemplaire également en bronze doré signé Poisson, conservé dans la collection de Mme Maren Otto (reproduit dans D. Augarde, op. cit.) ; un troisième exemplaire, dont le cadran est signé de l’horloger Louis Musson, a été publié dans E. Niehüser, Die Französische Bronzeuhr, Munich, 1997, p. 124, fig. 201.

Un autre exemplaire, dont la particularité (outre quelques légères variantes) est de présenter une caisse en marbre blanc, est reproduit dans l’ouvrage de Pierre Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age à nos jours, Paris, 1997, p. 176, fig. b.

Henri Voisin (Paris, 1733 - † après 1815)

Associé avec son père Charles Voisin (à partir de 1758) auquel il succéda en 1760, son atelier demeura jusqu’à la Révolution l’un des principaux de la capitale. Il utilisait des caisses de J.J. de Saint-Germain, de J.B. et R. Osmond, de B. Lieutaud, A. Foullet, F. Vion et H.