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Paire d’appliques aux sirènes ailées en bronze doré et bronze patiné d’époque Empire, attribuées à Pierre-Philippe Thomire, vers 1810
Estimate
60,000 - 80,000 EUR
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Description
- gilt & patinated bronze
- Haut. 55 cm
- Height 21 2/3 in
chaque sirène soutenant une amphore enflammée d'où s'échappent cinq bras de lumière à décor de masques d'homme barbu
Catalogue Note
Cette très belle paire d’appliques est à notre connaissance un modèle unique qui reprend le motif de la sirène ailée qu’on retrouve sur quelques pièces de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle. Parmi celles-ci, citons le célèbre guéridon attribué à Weisweiler et à Thomire, créé à la fin du XVIIIe siècle et qui fut livré en 1810 pour le troisième salon de l’appartement de prince souverain au Palais de Fontainebleau où il se trouve encore aujourd’hui. Les montants sont ornés de sirènes en tout point identiques aux nôtres (ill. J-P. Samoyault, Meubles entrés sous le Premier Empire, Paris, 2004, p. 248). Celles-ci ornent aussi plusieurs candélabres en athénienne attribués à Thomire (ill. G. Jackson-Stops, The Treasure House of Britain, catalogue de l’exposition au National Gallery of Art, Washington, 1985-1986). Le Mobilier Impérial acheta à Thomire en 1812 deux paires de ces candélabres (conservés aujourd’hui au Mobilier National). Ce modèle connut un grand succès dans les plus beaux intérieurs de l’époque comme en témoignent d’autre paires conservés au château de la Malmaison, au château de Ludwigsburg, au château de Pavlovsk et le château de Carlton Towers en Angleterre.
Plusieurs ornemanistes de l’époque Louis XVI déclinèrent ce motif de sirène dans leur composition comme Jean-François Forty pour un bras de lumière (ill. dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, T.I, p. 288, fig. 4.16.2) ou Jean-Démosthène Dugourc pour une applique (ill. dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, ibid., p. 289, fig. 4.16.6). Des sirènes ailées ornent aussi une paire de pots-pourris montés en athénienne de bronze doré d’époque Louis XVI présentées par Christie’s Londres le 12 juin 2003, lot 1044. D’autres modèles se retrouvent sur le célèbre candélabre dit de l’Indépendance Américaine créé en 1784 par Thomire (ill. P. Verlet, Les Bronzes Français du XVIIIe siècle, Paris, 1987, p. 46, fig. 40).
Le bouquet de lumière de nos appliques se retrouve aussi sur plusieurs candélabres attribués à Thomire dont une paire vendue chez Christie's Londres, le 22 mai 2003, lot 75.
Plusieurs ornemanistes de l’époque Louis XVI déclinèrent ce motif de sirène dans leur composition comme Jean-François Forty pour un bras de lumière (ill. dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, T.I, p. 288, fig. 4.16.2) ou Jean-Démosthène Dugourc pour une applique (ill. dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, ibid., p. 289, fig. 4.16.6). Des sirènes ailées ornent aussi une paire de pots-pourris montés en athénienne de bronze doré d’époque Louis XVI présentées par Christie’s Londres le 12 juin 2003, lot 1044. D’autres modèles se retrouvent sur le célèbre candélabre dit de l’Indépendance Américaine créé en 1784 par Thomire (ill. P. Verlet, Les Bronzes Français du XVIIIe siècle, Paris, 1987, p. 46, fig. 40).
Le bouquet de lumière de nos appliques se retrouve aussi sur plusieurs candélabres attribués à Thomire dont une paire vendue chez Christie's Londres, le 22 mai 2003, lot 75.